Suite... Le défi de la réorganisation des cultes (II): Impacts sur les rituels (25.06.2020)

IMG-20200624-WA0001.jpgLes américains considèrent la France comme une société des bisous, pour montrer l’importance des embrassades. Ce constant est encore plus flagrant dans les communautés spirituelles et/ou religieuses. Embrassades fraternelles, gestes affectifs, manifestations d’un soutien… montrent que l’interaction corporelle est un prolongement, une concrétisation de l’intensité des échanges interindividuels. D’ailleurs son évitement, souvent appelé « relation froide » attise le soupçon et/ou est l’expression d’une tension, d’une mise à distance. Il faut donc repenser les gestes du quotidien dans les communautés pour qu’ils gardent une intensité avec une moins grande expressivité tactile, corporelle. Concrètement dans les communautés c’est le mode d’expression des rituels qui se pose derrière les gestes barrières. C’est l’axe de cette deuxième note sur la réorganisation des cultes avec la Covid-19. Certains rituels devront certainement garder la même forme tout en diminuant leur expressivité. D’autres doivent être repensés, voire suspendus. Prenons quelques exemples dans un vaste ensemble afin de montrer les difficultés que les groupes religieux et spirituels surmontent actuellement. Je prends arbitrairement trois cas; (1) le chant, (2) la Sainte-Cène ou la Communion et (3) les relations interpersonnelles.

Ce survole des impacts sur les rituels (c’est bien un survole !) illustre la complexité de la réorganisation des activités dans les lieux de cultes. D’une communauté à l’autre les réponses varient en fonction des attentes individuelles, de la géographie des lieux, des ressources disponibles… ou encore de l’impact sur la perception qu’a le groupe des impératifs théologiques. Ce sera notre dernier point sur le sujet dans une prochaine note.

14:46 Écrit par fades | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : covid-19, culte, eglise adventiste | |  Facebook