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Rechercher : santé

  • Le scandale du Chlordécone aux Antilles ou l'empoisonnement de masse.

    L'utilisation d'un pesticide interdit aux USA depuis près de 40ans aux USA et autorisé aux Antilles françaises sous l'impulsion du lobby d'exploitants de bananes selon diverses sources, serait la source de Cancers, de dérèglements sociaux et économiques majeurs. La sensibilisation du grand public est liée à la découverte de chlordécone dans les aliments exportés en France. Jadis, le législateur n'y a porté qu'un regard condéscendant, alimentant le sentiment d'exclusion. De plus, les grands exploitants étant des descendants esclavagistes, le scandale sanitaire s'alimente du poids de l'Histoire. 

    Le reportage qui suit, extrait du Magazine de la santé revient sur ce scandale et pose les grands enjeux et effets. Je vous laisse, sans d'autres commentaires en prendre connaissance en ayant une pensée pour cette population qui subit encore les effets d'une domination sociale et économique.

    Une question reste posée : Qua faut-il pour que le législateur pense à l'intérêt collectif et non à celui d'une infime partie?

  • Religion de la santé, médecine parallèle et conventionnelle.

    medium_logo_sante.2.jpgL’une de mes activités consiste à accompagner la formation de secrétaires médicales en évaluant leurs connaissances. Celles-ci doivent aujourd’hui, de plus en plus maîtriser une somme de savoir allant du droit à l’anatomie, en passant par l’allopathie et la déontologie. Entre autre les secrétaires médicales distinguent très bien "médecines parallèles" et "conventionnelles" en France. Il me semble que se dresse là une spécificité des religions de la santé, dont l’adventisme est de mon avis un exemple.

  • Appel à communication.

    medium_logo_SISR.gifA l’occasion du 29e Congrès de la Société Internationale de Sociologie des Religions (SISR) qui aura lieu en Allemagne (juillet 2007), de nombreuses contributions thématiques sont attendues. L'atelier 15 de ce congrès se penchera sur les religions de guérison. Le but de cet atelier est d’examiner les relations entre la santé, la maladie, le bien-être et la religion en particulier dans les groupes religieux minoritaires et dans divers courants spirituels. Vous voulez participer à cet atelier comme intervenant, en vous basant sur des analyses de terrain, envoyez une courte proposition de contribution à Régis Dericquebourg avant le 14 Octobre 2006 via l’un des contacts mails suivant :
    redericq@tele2.fr ou sociologiser@aol.com. N'oubliez pas de mentionner votre éventuel institution de rattachement.

    Pour connaître les conditions générales de participation au Congrès qui aura lieu visitez le site de la SISR. Vous pouvez aussi TELECHARGER L'ENSEMBLE DES APPELS A COMMUNICATION ET AUTRES INFORMATIONS PRATIQUES.

  • L'Eglise Adventiste participe au plan Bush contre le SIDA en Ouganda

    Dans une récente note sur son blog Sébastien Fath met en exergue les erreurs du regard de l’administration Bush sur le religieux. Il note que le président américain ne maîtrise pas l’histoire religieuse de son pays et a une vision erronée du rapport de Lincoln au religieux, alors qu’il prétend s’inspirer de ce dernier. Reprenant un récent article critique du Washington post, Fath met en évidence ces deux manquements de G. Bush Junior tout en notant que le président américain surfait sur la réhabilitation dans la société américaine des valeurs (religieuses) conservatrices. C’est sur ce premier point que note Fath, que je vous propose de glisser. Plus précisément, regardons une illustration de la politique de santé et de développement économique des pays pauvres de la Maison Blanche à partir d’une dépêche de l’AFP passée anonymement.

  • L’Adventisme religion de la santé : un exemple.

    medium_logo_sante.jpgL’une des analyses que je fais de l’adventisme vise à établir le concept de « religion de la santé ». Entendons par là les groupes religieux qui placent au centre de leur analyse une relation au corps visant à optimiser le bon fonctionnement de ce dernier. Dans une précédente note j’écrivais : "Les religions de la santé ont une vision essentiellement préventive. La pathologie est vue comme pouvant être évitée et résulte de l’apparition du pêché, c’est-à-dire d'une césure relationnelle entre l’individu et la divinité...

  • Eglises de guérison à télécharger.

    Les églises de guérison sont de plus en plus l’objet d’étude. Plus largement le lien entre santé et religion devient un sujet d’analyse prisé. Durant l’été à Leipzig, lors du Congrès de la Société Internationale des Sociologues de la Religion, un groupe de travail s’est penché sur différentes pistes. Le but était de premièrement asseoir la définition que propose Régis Dericquebourg des églises de guérison. Et puis, à partir de cas empiriques ledit concept était interrogé. Je vous propose de simplement lire les résumés de chaque contribution. Notez que les résumés sont conçus plusieurs mois avant que les chercheurs présentent leur réflexion. De fait, entre temps, un écart évident apparaît entre le résumé et la présentation. C’est normal, puisque les analyses avancent et s’affinent. Dans le tas des résumés que vous pourrez lire, se trouve la tentative de définition que j’ai proposé sur les religions de la santé. Vous devinez que je m’appuie sur le cas adventiste (et d’autres). Mais il y a encore beaucoup de travail sur ce thème, car les précieux conseils de Jean Pierre Laurent ont montré la difficulté qu’il y a à approcher dans une terminologie aussi plurielle les groupes religieux. Avant que les choses se précisent, vous pourrez avoir un aperçu de l’état des recherches sur la question. Le lien suivant est transmis par les collègues allemands, organisateurs du congrès.
    http://www.sisr2007.de/fileadmin/abstracts/STS15.pdf

  • Intervention : Laïcité et pratiques soignantes

    Lieu: IFSI de Sens, mardi 5 janvier 2010.
    Public: Etudiants, professionnels de santé

    sante_01.jpgPour faire simple, deux approches de la laïcité se côtoient dans notre société. Une vision ouverte qui considère que les pratiques religieuses sont une forme d'expression des libertés fondamentales. La Laïcité serait dans cette perspective un équilibre, garantie par le législateur, entre les différentes pratiques, y compris dans l'espace public, dès lors que celles-ci acceptent les limites émises par la loi. Une autre vision peut être appelée fermée. Elle considère le religieux uniquement comme ayant doit d'expression dans la sphère privée. L'espace public doit être aseptisé de religieux. Ces deux visions coexistent et donnent place soit à des accommodements pour ce qui est l'approche ouverte. La perspective d'une laïcité fermée est très coercitive et considère qu'il est indispensable que la religion reste une affaire privée pour éviter conflits, malentendus ou toutes formes de troubles sociaux.
    Le professionnel de santé a pour objectif le bien être de son patient. Lorsque ce dernier exprime une sensibilité religieuse, comment y faire face, sans perdre l'objectif. De plus contribuer au bien être de l'individu passe par la mise en œuvre de pratiques professionnelles, de protocoles, de thérapies qui peuvent être en tension avec les croyances et pratiques religieuses. Comment le professionnel de santé doit-il gérer ces tensions ? Comment se positionner face aux deux lectures de la laïcité qui s'expriment en France ? Quels sont les intérêts et limites pour le professionnel d'une approche fermée et d'une approche ouverte de la laïcité ? Quels attitudes adoptées à l'hôpital, dans l'exercice libéral ou encore dans des établissements semi ouvert (maison de retraite...) en PMI, etc.

    Nous veillerons à avoir des prolongements empiriques, concrets.

    Bibliographie indicative :
    Isabelle Lévy, Soins cultures et croyances, ESTEM, 2008
    Isabelle Lévy, La religion à l'hôpital, Presses de la Renaissance, 2003
    Jean Baubérot, Histoire de la laïcité en France, PUF 4e édition, 2007

  • Pratique soignante et judiciarisation

    Lieu: IFSI de Sens, mardi 5 janvier 2010.

    Public: Etudiants, professionnels de santé

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    Les professionnels de santé sont de plus en plus exposés à des risques juridiques. Mais qu’est-ce qui explique ce changement ? Que dénote la judiciarisation sur les attentes sociales vis-à-vis des soignants ? Comment intégrer cette évolution dans la relation au patient ? Peut-on en faire un atout, un outil de communication opérant pour une plus grande confiance dans la relation entre praticien et patient ? L’intervention visera à montrer que la judiciarisation est un trait de la modernité et n’est pas spécifique au médical. Cependant il a des effets bien particuliers. Les caractéristiques des sciences médicales dans la modernité ne sont d’ailleurs pas étrangères à ce changement dont elles se plaignent. Une fois ce constat dressé, il convient de noter, que l’ingéniosité communicationnelle consiste à retourner cette évolution au profit de la relation avec le patient ? Il ne s’agit de tisser un simple échange qui vise à protéger juridiquement le patient mais à construction une véritable confiance partenariat dont le patient et le praticien sortent gagnants.


     

     

  • RELGION & SANTE, 4 et 5 octobre 2008 en Guadeloupe

    AGPAS 2008.gifLa rentrée 2008 marque l’amplification des actions de l'.Association Guadeloupéenne des Professionnels Adventistes de Santé. Les responsables de cette structure notaient dimanche 14 sur la radio adventiste de la Guadeloupe Vie Meilleure, qu’ils ambitionnaient, fort d’un vivier de plus de 200 praticiens adventistes (médicaux et paramédicaux), à devenir un acteur majeur du système de soin guadeloupéen. Cette orientation s’appuie sur les valeurs chrétiennes et les croyances spécifiques à l’Eglise Adventiste. Elle implique pour l’AGAPS d’établir des liens forts avec les acteurs du système de soin (DDASS, Conseil Général, CRAM, DSDS, Directeurs de structures de soins, politiques etc.). La première Rencontre Régionale RELIGION & SANTE qu’organise l’AGAPS est à ce titre très prometteuse. Elle vise, comme me l’ont indiqué les organisateurs à s’interroger sur l’apport de l’éthique adventiste aux pratiques de soins et à la prévention.

     

    Durant ce week-end, avec Jean-Luc Chandler, j’interviendrai aux travers de séances plénières et d’ateliers pour développer AGPAS 2008B.gifla notion de « Religion de la santé » que les lecteurs assidus de ce blog connaissent déjà. J’insisterai également sur la singularité du praticien adventiste généralement et plus spécifiquement dans la société antillaise.

    L’apport majeur de la rencontre RELIGION & SANTE est l’ouverture. C’est une manifestation organisée par des adventistes, qui prend en compte des problématiques de l’ensemble de la société au travers de la question sanitaire. Ainsi les organisateurs ont prévu un déroulement où la préoccupation de santé transcenderait les particularités religieuses. De fait, tous les politiques et responsables religieux sont invités et pourront pour certains s’exprimer en tribune.

    La rencontre RELIGION & SANTE marque la poursuite d’un tournant de l’adventisme aux Antilles. L’organisation n’est plus une église enclavée dans la société antillaise. Elle devient une actrice de celle-ci, en tentant d’insister sur ses apports. Les associations, comme l’AGAPS, que je positionne à l’intersection de l’adventisme et de la société globale, sont à ce titre des moteurs citoyens adventistes. Il faut dire que dans une île où l’adventisme est loin d’être une religion inconnue ce positionnement et cette impulsion sont facilités. L’énergie des responsables adventistes n’est pas placée dans la quête de reconnaissance, mais orientée vers toutes formes de participation à la vie sociale qui démontrerait des avantages de l’influence adventiste.AGAPS.gif

    La participation aux séances plénières de la rencontre RELIGION et SANTE les 4 et 5 octobre prochain est gratuite. L’Accès aux ateliers (qui sont les temps d’interactions) est soumis à conditions. Pour plus d’info :

    - un site lancé il y a quelques heures : http://agpas.org/manifestation.html

    - une adresse contact@agpas.org

    - une Online : (+590) 0690.144.344

     

  • Les adventistes et la santé '2): L'apport du Dr John Harvey Kellogg, par Jean Luc Chandler

    02829c5cf0688cdcc39f35af4ae68d10.jpgEn 1863, la situation est mûre pour une réforme du mode de vie des adventistes du septième jour. Ils ont découvert des doctrines bibliques majeures et ils se sont organisés en Eglise. Libérés de ces préoccupations, ils peuvent prêter l’oreille quand Ellen White lance la « réforme sanitaire », d’autant plus facilement que les Etats-Unis (l’Europe dans une mesure moindre) traversent une crise de la santé. Comme c’est souvent le cas, Ellen White lance l’initiative, présente les lignes directrices et guide les adventistes mais les dirigeants de l’Eglise et les professionnels de la santé se chargent de faire des recherches et de mettre en oeuvre la grande réforme. On y reviendra...

  • LES ADVENTISTES ET LA SANTE(de J.L Chandler)

    381db0dce121823a3a49c5ff1976ea9a.jpgLa présente note a été réalisée par l'historien Jean Luc Chandler, spécialiste de l'adventisme dans la Caraïbe (qu'il me pardonne l'illustration réalisée par mes soins dans ma cuisine!). Désormais, ce dernier fera plusieurs contributions sur le blog. L'avantage est évidemment les précisions des historiens dont nous ne pouvons faire l'économie. Ce sera donc un repère incontournable pour saisir la densité du mouvement adventiste. Mes remerciements à Jean Luc Chandler pour le temps et l'énergie que demande la réalisation de notes. De plus, la première que vous allez lire est particulièrement, complète, détaillée. Tout ce qu'il faut pour une bonne pédagogie. Merci Jean Luc pour cette première et vite, vite la suite de cette présentation du lien entre adventisme et santé.

  • Adventistes et santé : Vidéo

    Baptiste Coulmont m’indique que désormais le reportage de France 2 sur les adventistes et la santé est disponible sur Daylimontion. Ce reportage se déroule à Loma Linda, que les américains appellent "The City-Church" par clin d'oeil à la forte présence d'adventistes du septième jour. L’hôpital universitaire dont il est question dans le documentaire est d’ailleurs un une structure adventiste, reconnue pour la qualité des travaux qui y sont réalisés. Plus que des mots, ce reportage, au travers des allusions faites à la spiritualité, illustre bien que l’on peut considérer la SDA comme une religion de la Santé. Ce n’est pas la nouvelle doyenne de l’humanité qui dira le contraire. Merci BC pour l’info.

     

     


  • Adventisme, religion de la santé: Interview du Dr Harold G. Koenig

    899e66364109739e8bcda88fa1d3e3a6.jpgJ’ai suggéré ici, dans la ligné du travail de l’anthropologue Anne Marie Topalov, que l’on peut considérer l’Eglise Adventiste du 7ème Jour comme une religion de la santé. Ceci se justifie par un discours singulier sur les liens entre bien être physique et spiritualité. Ces liens se veulent basés sur les recherches médicales les plus récentes. Si le sociologue peut constater la construction des liens entre religion et santé dans l’adventisme et surtout, les effets dans la quotidienneté (régime alimentaire, pratique sportive, culture médicale, éthique, relation à l’environnement…), il est par contre (dans mon cas au moins) limité pour le versant thérapeutique. En effet, parler de religion de la santé est particulièrement pertinent à la lecture des études scientifiques qui dénotent les effets positifs du « style de vie adventiste » sur la santé. Ainsi l’interview du Dr Harold G. Koenig, reconnu pour être le plus au fait sur cette question, m’a semblé particulièrement intéressante à signaler. J’ai déjà indiqué quelques-unes de ses publications. Comme sociologue j’ai été sensible à l’affirmation de H. G. Koenig selon laquelle :

    Nous pouvons évaluer les pratiques religieuses. Nous pouvons demander aux gens à quelle fréquence ils vont à l'église, à la synagogue ou à la mosquée. Nous pouvons aussi leur demander à quelle fréquence ils prient et lisent les textes sacrés. Nous pouvons évaluer leur bigoterie intrinsèque, à savoir jusqu'où leurs vies et leur prise de décision sont basées sur la foi. Voilà tout ce que nous pouvons mesurer, pas de manière parfaite mais en général. Et nous pouvons aussi évaluer la santé mentale et physique, et la santé relationnelle. C'est pourquoi il y a de bonnes raisons d'étudier ces choses

    Koenig traite également de l’évolution de la place de la science dans nos sociétés modernes et du regard des autres scientifiques sur ses recherches. De la détraction, initiale il constate aujourd’hui une effervescence autour des liens entre religion et santé, même si les détracteurs pour une telle recherche demeurent nombreux. A lire sur le site d’Adventiste News Network.

  • La Wii au foyer du Romarin

    436957376.jpg

    L’adventisme, comme religion de la santé développe des structures de santé. Le foyer du Romarin en fait partie. Mais aujourd’hui je vous en parle en raison de l’expérience de ce foyer qui consiste à éveiller les pensionnaires en leur permettant de jouer à la Wii. Oui, vous savez cette petite console de Nintendo. J’en suis fan. La semaine dernière je me suis même blessé en tentant de battre mon record au tennis. Quand j’ai su que des mamies jouaient à ce jeu (et me battraient sans difficulté) j’ai été émerveillé. Il est intéressant de voir cette expérience aux avantages multiples. La radio France Info y a d’ailleurs consacrée une rubrique aujourd’hui.

    Rajoutons un mot concernant les religions de la santé à la vue de cet exemple. Comme l’adventisme, elles désirent être à la pointe de l’innovation scientifique pour le confort de vie, illustrant un lien fort avec la science. Pour plus d’info, parmi la longue liste de liens Internet sur cette expérience, je vous laisse lire Senior Acut qui relate l’expérience et résume les intérêts moteurs, physiques, sociaux, cognitifs de l’introduction de la Wii.

  • Processus de Guérison. Symposium AGAPS/FACSA Guadeloupe

    J’ai le plaisir de vous informer que je serai en Guadeloupe du 8 au 11 mai à l’occasion du Symposium « Processus de Guérison » organisé par l’AGPAS et la FACSA Guadeloupe.

    Comment approcher le soin dans les sociétés où les croyances religieuses constituent un marqueur identitaire majeur ?

    C’est l’ambition du symposium de l’AGPAS/FACSA de Guadeloupe du 8 au 11 mai 2024, en présentiel et distanciel. Une rencontre qui articule les apports d’experts de terrains, universitaires, praticiens hospitaliers, chercheurs, acteurs religieux, et moi sociologue.

    J’y participerai lors de 3 plénières:

    • Un impact majeur des professionnels de santé sur la cohésion sociale
    • Les liens entre pratiques médicales et les croyances
    • Les apports de la mise en réseaux pour développer le soin

     

    L’atelier portera sur les liens entre culture et soin : un levier pour soigner.

    Infos détaillées et inscription : AGPAS971@gmail.com