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Dynamisme de l’intérêt scientifique sur l’adventisme.

a9d76dd46bd3fe6a066c5b1b501dada6.jpgIl suffit de se promener sur le Net pour remarquer comment de plus en plus de sites s’intéressent à l’adventisme. Sociologiser est d’ailleurs un exemple. Le phénomène est assez récent dans l’espace français. Grace aux alertes de Google chaque jour on relève plusieurs allusions à l’adventisme. Parmi celles-ci il y a la recrudescence de recherches scientifiques.Le 22 juin dernier Corneliu-Ghiocel FITZAI soutenait une thèse d’histoire « Origines et Actualité du Mouvement adventiste du septième jour en Roumanie » à l’Université de Paris IV (Sorbonne). La veille, Pierre Amiel Giraud présentait son mémoire de Master 1 en géographie « Constructions territoriales des adventistes dans le grand Sud-Ouest » à l’Université de Bordeaux III (bientôt ce document sera disponible). Lors de la journée d'Etude sur l'Adventisme en France du 3 mai dernier que j'organisais avec Régis Dericquebourg et qui restera comme une première européenne, Sébastien Fath notait déjà ce phénomène.

Cet engouement scientifique est une bonne chose. Il permettra déjà de contribuer au dynamisme de la réflexion. D’autre part, ces travaux sont des contributions significatives face à la prolifération de contresens sur l’adventisme, en particulier sur la personne d’E. G. W. A ce sujet, récemment, lors d’un échange avec le directeur du Centre de Recherche sur Ellen White, j’indiquais la naïveté et l’idéologie perverse de cette critique et la nécessité pour le chercheur de ne pas s’éloigner de l’objet de sa recherche comme voudrais le faire les critiques.
Il est donc à souhaiter, qu’avec l’effort scientifique sur l’Eglise Adventiste, les sciences humaines permettent d’avoir une relation décemplexée avec l’adventisme, faisant de cet objet, un champ d’étude dont les résultats engendreront certainement des retombées positives sur la société globale et l’objet. En effet, de mon avis, mieux comprendre l’adventisme, conduira inéluctablement à enrichir la réflexion sur son lien avec la société, mais surtout il permettra à :

  • ladite société de mieux appréhender les diversités religieuses
  • l’adventisme de s’intéroger sur son interaction avec la société d’une part et ses spécificités sociohistoriques.

J’entends les critiques dirent que je passe la ligne blanche du chercheur, oubliant la neutralité axiologique, en convoquant de mes vœux une instrumentalisation de la recherche. Mais là, je réponds qu’il vaut mieux assumer l’utilisation qui peut être faite de nos recherches, plutôt que de les voir dévoyer par des critiques avides d’arguments pervers. Et puis, être chercheur et avoir un militantisme scientifique (je n’ai pas dit militantisme religieux, merci) n’est pas incompatible !
En tous les cas, espérons que la recherche sur l’adventisme dont les archives adventistes en font un brillant recensement, seront les témoins d’une approche du religieux non suspicieuse et surtout constructive et profitable à tous les acteurs sociaux.

 

Commentaires

  • Doit-on penser que cela fait de l'adventisme une religion présentable ?

  • Je ne sais pas ce que l'on entend par "religion présentable". Ce dont je suis certain par contre c'est que l'Eglise Adventiste est une religion à présenter. Ce n'est qu'une fois présentée que les commentateurs pourront à leur guise parler de "religion présentable" ou du contraire. Mais là n'est pas l'objectif. Il s'agit ici de contribuer à une pluralité de sources d'informations limitées sur un groupe religieux qui rassemble en France près de 15000 personnes adhérentes.

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