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Manipulation médiatique de la sociologie du fait religieux. Encore et encore...

10260344df25ca5a54079657e66f72ee.jpgIl est vraiment très difficile en France de parler de manière sereine des groupes religieux minoritaires. Les propos sont déformés, manipulés et mieux censurés au profit d’un discours anti-religieux. Le sociologue en fait souvent l’amère expérience, sauf dans des tribunes bien précises. Pour ceux qui doutent encore de cette réalité, le cas qui suit est d’une grande illustration. Il s’agit des mésaventures d’Anne Morelli durant l’émission « Ca se discute ». Anne Morelli est loin d’être une novice des medias. Grande spécialiste du catholicisme, elle a travaillé sur la laïcité, les sectes, la guerre, etc. Elle s’est entre autre distinguée dans le grand public par sa fameuse « Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes » publiée chez Labor en 1997. Malgré son indiscutable expérience et expertise, Anne Morelli a été victime de la manipulation médiatique sur un sujet qu’elle domine, à savoir le religieux minoritaire appelé « secte ». Pour bien comprendre sa mésaventure rien ne vaut de lire le compte rendu qu’elle en fait. Ce dernier a été repris sur quelques sites mais circule surtout entre chercheurs. Quand votre serviteur vous dit qu’il ne donne plus d’interview parce qu'il a déjà payé sa part… Enfin : lisez ce que relate Morelli

23568b200ddb69de340b8403a1c0633b.jpgIl y a plus de dix ans que Serge Halimi (1), et encore avant lui Pierre Bourdieu (2) nous avaient prévenus : la télévision française est un contre-modèle d'information libre et équilibrée. Elle ne présente que des points de vue convenus, en harmonie avec les positions du pouvoir et n'accorde aucun espace aux dissidents qu'elle se refuse à inviter ou qu'elle censure sur le plateau.
Mais vous connaissez le conte d'Alphonse Daudet "La chèvre de monsieur Seguin". La petite chèvre sait très bien que toutes celles qui l'ont précédée à aller dans la montagne se sont fait dévorer par le loup, mais elle entend tout de même l'affronter. Elle se fie à ses petites cornes si pointues...
Telle la chèvre de M. Seguin, je pensais être suffisamment aguerrie aux médias pour ne pas être piégée par une invitation de France2. Je suis une vieille habituée des débats de RTL et d'émissions de la télévision belge (RTBF et VRT). J'y suis invitée soit comme "expert" (en matière historique ou religieuse) ou comme représentante de la laïcité. J'y suis toujours traitée avec respect : le débat peut être vif, c'est parfois le cas avec des représentants religieux, mais "Controverse" par exemple, est enregistrée à RTL en temps réel, le plus souvent en direct et aucune coupure n'y est réalisée.
Ma seule expérience française (la regrettée émission "Arrêt sur image") m'avait semblé correcte et j'ai donc tendu une oreille attentive à l'invitation qui m'était faite par France2. Une charmante assistante(Virginie Dhers) me demandait de participer à une émission dont j'ignorais tout et qu'elle me présenta comme étant un débat contradictoire sur les nouveaux mouvements religieux . Il s'agissait de "Ca se discute" de Jean-Luc Delarue.La jeune assistante demanda à pouvoir recevoir et lire mes livres sur le sujet et m'en fit un résumé correct qui devait, disait-elle, servir de base à la construction de l'émission. Elle me promit qu'ils seraient présentés en cours d'émission.
Un peu inquiéte de ce qu'on me disait de Delarue, j'ai demandé à recevoir des assurances sur le caractère sérieux de l'intervention que je ferais dans l'émission et sur le caractère véritablement contradictoire du débat. Il m'a été répondu fermement que des victimes de la "chasse aux sectes" étaient invitées à venir s'exprimer autant que des victimes de "sectes". Rassurée, j'accepte de participer à l'émission dont la date est fixée au 5 septembre.
Deux jours avant cette date, l'assistante me rappelle : le titre de l'émission a changé et intègre le mot péjoratif “gourou” " et par ailleurs elle ne se déroulera pas en direct. Le contenu de l'émission doit être supervisé par les instances de la chaîne, elle sera tournée en différé et montée. En outre on me fait part d'une bien étrange consigne : pour éviter toute publicité (sic) pour l'une ou l'autre "secte", je suis priée de ne prononcer le nom d'aucune d'entre elles ! Je pensais faire un parallèle entre le caractère aussi absurde ou raisonnable des croyances raëliennes et chrétiennes mais je suis estomaquée de devoir transformer "Raël" par "Tralalala". A ma question de savoir si je pourrais néanmoins citer les Chartreux, l'assistante ne flairant pas mon piège, me répond innocemment que "pour eux évidemment, il n'y a pas de problème" !
Le tournage étant plus tôt dans la journée que le direct prévu initialement, et les soutenances de mémoire ne me permettant pas de quitter Bruxelles plus tôt, France2 n'hésite pas à m'envoyer à la gare du Nord un motard pour me conduire rapidement en ses studios. J'y découvre là un Barnum invraisemblable : les "spectateurs" sont en fait des figurants dociles qu'on chauffe et parmi lesquels, les responsables de l'émission - théoriquement ouverte au public ! - ont vite fait de repérer des personnes qui ont pris pour argent comptant ce caractère officiellement libre d'accès à l'émission mais qui y sont indésirables. Une dame, nullement violente, ni sale, ni agressive est ainsi vouée à l'expulsion. On tente d'abord de la persuader fermement de quitter les gradins. Comme elle ne s'y résoud pas, deux barbouzes la soulèvent, la couchent et l'enlèvent, l'un la tenant par les pieds, l'autre par les épaules ! La scène n'apparaîtra évidemment pas à l'écran !
Par ailleurs, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes ( MIVILUDES) est intervenue en dernière minute, pour que ne soient pas admises à témoigner les victimes de la chasse aux sectes, pourtant dûment invitées (billet de train et hôtel déjà payés) et présentes.
L'émission s'intitule "Ca se discute" mais en réalité aucune discussion n'est possible : les "victimes des sectes" seules ont la parole. Elles sont invitées, une à une, à venir témoigner très longuement d'histoires tragiques et émouvantes qui leur sont advenues il y a parfois plus de vingt-cinq ans.
Un psychothérapeute, issu comme moi de l'Université de Bruxelles, a été invité à parler de sa pratique. Jean-Luc Delarue le traite avec une ironie agressive et dès qu'il commence ses explications, le présentateur l'interrompt (par deux fois) pour dire : "on ne va pas rester ici toute la nuit à vous écouter". A la deuxième interruption, ce monsieur se lève dignement et quitte le plateau.
A la représentante de la MIVILUDES, par contre, le temps n'est en rien compté et elle seule peut intervenir pendant toute l'émission et sur tous les sujets.
Quant à moi, après une attente de deux heures en périphérie du plateau (la seule corbeille de fruits secs y porte une insolente mention "réservée” et est réservée au seul Mr Delarue ! ), j'y suis finalement introduite en fin d'émission. Avant de m'asseoir sur le siège que vient de quitter le psychothérapeute, je demande à Delarue s'il me traitera plus poliment que son invité précédent mais ce sera à peine le cas. Le temps presse et lorsque j'entame un parallèle avec des pratiques "nuisibles" des grandes religions, Delarue m'interrompt pour dire "il me semble que vous avez un fameux problème avec la religion catholique". Ses moqueries sont relayées automatiquement par le rire (enregistré ou spontané ?) du public. Au moment où l'un des témoins profère une énormité je me décide à intervenir mais...mon micro est fermé. Il est totalement impossible de discuter à "Ca se discute". De mes livres, il n'a évidemment pas été question. Je comprends pourquoi aucun groupement religieux accusé d’être une "secte" ne doit accepter de participer à de telles parodies de débat. Cette émission a hélas obtenu en 2000 et 2003 le prix du "meilleur magasine de société". Moi-même, je me repends d'être innocemment tombée dans ce piège qui ranime l'hystérie anti-sectes et n'offre aucun espace de discussion.
Sur le trottoir des studios, des responsables de la MIVILUDES se félicitent de l'excellent résultat obtenu. Ils ont ranimé l'angoisse et la phobie anti-sectes qui, en France, assurent leur étrange emploi, inconnu dans la plupart des autres pays. Des personnes, dûment invitées mais empêchées de parler, pestent sur le temps qu'on leur a fait perdre. L'assistante rappelle les figurants qui, en baillant, rejoignent le tournage de l'émission show suivante. L'oreille basse je pars chercher dans Paris un restaurant qui puisse m'offrir pour 15 euros (c'est le maximum qui m'a été attribué !) un repas du soir avec boisson (Mac do peut-être ?). Il me restera à me faire rembourser, via des formalités compliquées, l'argent que j'ai avancé pour le train et ce plantureux repas, et surtout à méditer sur les risques de vouloir toujours tout vérifier par soi-même selon le principe du libre examen qui soutient l'enseignement de mon Université....

 

(1) Les nouveaux chiens de garde (1997)

(2) Sur la télévision (1996)

Commentaires

  • Affligeant, mais non étonnant.

    Comme indiqué au début, Bourdieu avait déjà eu l'occasion d'observer et de décrire cela, et chez Schneidermann, qui est pourtant d'un autre calibre que Delarue...

    Pleurons. Et surtout éteignons la télé et lisons et réfléchissons si nous souhaitons méditer et approfondir quelque sujet que ce soit.

  • Malheureusement, il faut même la balancer la télé... l'éteindre ne suffit pas !

  • Oui, moi, j'ai déjà fait « figurante » dans ce genre d'émission de télé. Et j'ai l'impression que c'est à chaque fois pareil : il font venir tous les élèves de classes. Et bien sûr, il faut être sage, et bien sûr, ce n'est pas payé. Mais on est tellement content de rater l'école. Mais une fois sur place, on se fait ch*** et on découvre que l'animateur a sale caractère, qu'il n'arrête pas de faire des caprices… bref, l'envers du décor quoi…

  • Merci pour ce précieux témoignage concernant la dangerosité de la télé française. Ce n'est pas qu'on s'en doutait pas, mais à ce point-là, l'expérience des coulisses corrbore le sentiment de nausée qui nous poursuit quand on passe un moment dessus.
    Cela fait bien longtemps que je ne regarde plus aucun "débat de société" à la télévision, m'étant repliée sur le Net où l'on peut trouver le point de vue de gens comme vous, bien décidés à faire la part des choses et à lutter contre leurs a priori.
    Voilà, c'est fait, "ça se discute" est un leurre de plus, malheureusement "arrêt sur images" n'est plus là pour nous le confirmer de vive voix sur le même média.
    J'espère que vous ne garderez pas une trop mauvaise image de la France ! on est là, nous !
    Cordialement,

    Alexe

    www.si-les-idees-suffisaient.net

  • Cela fait aujourd'hui 43 ans que je fais ce métier de journaliste dont, à la vue de ce genre d'émission, j'ai hélas quelquefois honte. Mais réflexion faite, le terme de journaliste ne s'applique pas à aux voyous de cette espèce. Les deux ouvrages de démystification des journalistes cités (1) sont les meilleurs du genre à dire ce que sont devenus ceux, les journalistes, qui, pourtant, avaient pour mission, ''de réconforter les affligés et d'affliger ceux qui vivent dans le confort'', selon les termes d'un collègue américain qui se désolait de voir la compromission, la servilité et la corruption miner cette profession.
    Conclusion: en 43 ans, j'ai appris que la meilleure et la seule manière d'informer et de communiquer demeure de parler, face à face, avec ses voisins, ses concitoyens, ses amis mais également ceux qui ne le sont pas, bref, de leur parler et de les écouter. Tous les médias sont menteurs...et j'en ai fréquenté pas mal. Parler avec ses semblables: cela laisse plus de temps pour ne pas regarder la télé.
    Amicalement.
    MC
    (1) Lire aussi, ''La presse, le pouvoir et l'argent'', de Jean Schwebel...et ''Les médias pensent comme moi''...de je ne sais plus qui.
    journal-info.blogspirit.com

  • Ce que vous avez vécu n'est pas le propre de l'émission "Ca se discute" mais bien général (sauf exceptions, sur Arte par exemple).
    Un autre exemple, pendant la construction d'une salle d'assemblée de Témoins de Jéhovah à Dreux. France 3 avait dépéché des journalistes sur place pour interroger les habitants du voisinage. Ils (les habitants) n'avaient pas à se creuser la tête sur ce qu'ils diraient au micro car un texte leur était donné... Ils ont refusé pour la plupart (bien !) car ils étaient plutot content de voir disparaitre une discothèque très bruyante au profit de cette salle. (Souvenez vous de Deyviller par contre..)

    Méfions nous ! et sur internet c'est pire ! Il faut faire le tri ou aller aux sources.

  • Bravo MMe MORELLI,
    J'ai effectivement vu cette émission ; Ils n'étaient pas dignes de votre science, pas dignes de vous, pas dignes tout court !
    Vous avez été courageuse, pertinente, didactique !
    Bravo les Belges !
    On comprend mieux pourquoi Mr Miterrand avait traité certains journalistes de "chiens"; encore qu'ici Mr Delarue n'a rien d'un journaliste !
    Ce n'est pas surprenant que quelques éminences du microcosme sectaire anti-secte : Brard, Jacquette et Roulet (Le Monde 23 10 07) soient actuellement poursuivis pour diffamation .
    Je vais largement diffuser votre témoignage !
    La question que je me pose : il y a -t-il une seule chaine de télé Française sérieuse ?
    Tous les dimanches : je regarde le résumé des "guignols de l'info" : je me demande si ce n'est pas ce qu'il y a de plus sérieux !
    DM

  • Pitoyables. Ces émissions sont pitoyables.

  • Je suis le psychothérapeute dont parle le Pr Anne Morelli et qui était présent en tant qu'expert invité à l'émission "Ca se discute" sur les "Sectes, gourous,..." "animée" par Jean-Luc Delarue (JLD) et diffusée sur France2 et sur AB3 en septembre dernier (2007).

    J'y ai été malmené par JLD au point donc de quitter le plateau en cours d'émission ce qui est, paraît-il, une première à "Ca se discute". J'ai envoyé un droit de réponse à JLD, mais je me réserve le droit de le poursuivre devant les tribunaux pour ce que je considère, arguments juridiques à l'appui comme une attitude mettant en cause mon honorabilité et ma crédibilité et m'ayant causé des préjudices personnels et professionnels.

    Sur les trois experts présents sur les huit prévus, deux étaient belges dont moi-même (messieurs les Français, courage, fuyons !...)

    JLD n'a quasi en rien respecté ce qui avait été convenu et les sujets sur lesquels je devais intervenir n'ont pratiquement pas pu être abordés : uniquement quelques questions posées ici et là, au gré des interventions de témoins dans le public, auxquelles JLD ne me laissait pas répondre en me coupant ou en me privant d'intervenir (micro coupé) et quelques questions lancées d'une manière tendancieuse pour tenter de me déstabiliser, me désignant comme bouc émissaire des "dérapeutes" (suivant l'expression de Mme Catherine Katz, secrétaire général de la MIVILUDES et expert présente sur le plateau) et se comportant alors en manipulateur ; fort de l'enregistrement sonore personnel que j'ai réalisé lors de la captation de l'émission début septembre, j'ai pu alors mettre à jour ce qui suit :

    Exemples :
    - au cours de l'intervention d'une dame qui faisait part du fait qu'il y avait des psychothérapeutes qui n'avaient pas de diplômes, JLD s'adresse à moi à brûle pourpoint : "Et vous M. Labrique, avez-vous des diplômes ?".

    - une autre question posée dans des conditions analogues, suite au nom de Hamer lancé par un témoin : "Et vous M. Labrique êtes-vous un adepte de Hamer ?" Le ton agressif et inquisiteur était donné et délibéré. Le terme (utilisé sciemment) d'adepte fait référence à membre d'une secte car Hamer est considéré par les médias comme le gourou d'une secte.

    De plus, JLD a manipulé tendancieusement en me coupant plusieurs fois dans mes interventions et, en opérant des retraits de mes interventions dans le montage final tel que diffusé sur l’antenne ; cette manière de faire constitue une dénaturation manifeste de mes propos et est assimilable dès lors à de la diffamation et de la dénonciation calomnieuses.

    Exemple : JLD s'adresse à moi : "Monsieur Labrique est psychothérapeute. Vous êtes l'un des disciples du médecin dont on vient de parler, vous êtes d'accord ? Vous êtes l'un des disciples du médecin qui a traité le mari de Marie ?" Je réponds :"Je ne parlerais pas de disciple, je parlerais d'élèves qui ont suivi ses formations. JLD me demande alors : "Vous avez suivi ces formations ?"

    Ma réponse : "J'ai suivi ces formations pas directement mais de la part de deux de ses élèves il y a une quinzaine d'années à Paris." (ce qui est souligné a été sciemment enlevé dans le montage final)
    Vous noterez qu'en enlevant le bout de phrase cela devient tout autre chose : comme si j'avais suivi les formations DIRECTEMENT avec le prétendu gourou au visage caché dans la séquence de caméra cachée ; voici donc l'intention manifeste : faire croire que je suis un disciple ou adepte de cette personne que JLD présente à plusieurs reprises comme étant un gourou. JLD n'était pas sans savoir (il avait reçu de ma part un dossier de plus de 20 pages) que je me démarquais ouvertement de la mouvance de ce "gourou", vu les dérives dont se rendent coupables certains de ses élèves (cf. mon texte "Biologie-Totale, oui mais !" sur www.retrouversonnord.be/btouimais.htm)

    Il faut donc trouver dans le comportement de JLD une volonté incontestable visant à me ranger arbitrairement et d'une manière dommageable dans le camp de ceux qui se réclameraient du "gourou" ; cette manière calomnieuse de faire était destinée à tenter de faire comprendre ou de faire croire au public que j'en serais un !

    Jai pris aussi la peine de retranscrire tout le texte enregistré de mes interventions sur le plateau
    et que j'ai mis en perspective avec ce qui est resté dans le montage final diffusé (30 % environ amputé !) cf. http://forums.france2.fr/france2/Ca-se-discute/manipulation-tendancieuse-diffamante-sujet_919_1.htm

    Voici un article intitulé "Ca (ne) se discute (pas)" qui résume ce qui s'est passé et présent sur le site de la "Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience"
    http://www.coordiap.com/view05011-ca-se-discute-labrique.htm

    Voilà encore ce qu'en dit la presse belge :
    http://www.retrouversonnord.be/Article_Sud_Presse_25_9_200.jpg
    ou en PDF http://www.retrouversonnord.be/Article_Sud_Presse_25_9_2007.pdf

    Enfin, tout ce qu'on peut reprocher aux dites "sectes" (terme non défini juridiquement et pourtant, c'est bien d'un réquisitoire qu'on s'est livré sur elles chez Delarue), on peut facilement le transposer aux grandes religions ou ordre religieux (des sectes qui ont réussi, comme disait Cavanna) et qui s'abritent derrière une certaine complaisance des politiques !

    Baudouin Labrique, psychothérapeute

  • P.S. Dans le passage suivant j'ai msi entre crochet ce qu'est n'est pas apparu souligné

    Exemple : JLD s'adresse à moi : "Monsieur Labrique est psychothérapeute. Vous êtes l'un des disciples du médecin dont on vient de parler, vous êtes d'accord ? Vous êtes l'un des disciples du médecin qui a traité le mari de Marie ?" Je réponds :"Je ne parlerais pas de disciple, je parlerais d'élèves qui ont suivi ses formations. JLD me demande alors : "Vous avez suivi ces formations ?"

    Ma réponse :
    "J'ai suivi ces formations pas directement
    [mais de la part de deux de ses élèves]
    il y a une quinzaine d'années à Paris."
    (ce qui est entre crochets a été sciemment enlevé dans le montage final)

  • DELARUE et FRANCE 2 assignés en justice par un psychothérapeute belge.


    Le psychothérapeute belge réputé Baudouin Labrique a assigné le 10 juillet devant le Tribunal de Grande Instance de Paris l'animateur Jean-Luc DELARUE, la Société RESERVOIR PROD et la Société FRANCE 2 suite à sa participation à une émission de "Ca se discute" (septembre 2007).

    M. Baudouin Labrique demande au Tribunal de Grande Instance de Paris de juger de leurs diverses responsabilités dans ce qu’il dénonce comme : un dol entraînant la nullité du contrat qu’il a signé avec la société RESERVOIR PROD, des propos censurés ou déformés, une atteinte à sa dignité, une violation des principes d'honnêteté et d'objectivité de l'information, une désinformation des téléspectateurs.

    L'émission télévisée "Ca se discute" en question a été diffusée sur la chaîne privée belge AB3 le 18 septembre dernier et le lendemain sur la chaîne publique France 2 ; elle était consacrée aux sectes, aux gourous et notamment aux thérapeutes qui se livrent à des dérives de type sectaires.

    M. Baudouin Labrique devait figurer sur un plateau d'experts. Jean-Luc Delarue s'était engagé à suivre un cadre et un contenu précis pour qu'il puisse remplir la mission convenue : apporter un éclairage objectif et circonstancié sur certaines techniques psychothérapeutiques et d'éventuelles dérives dans leur usage ; il devait montrer, en revanche, comment se pratique dignement une psychothérapie respectant des déontologie et éthique strictes et conformes à la Loi.

    Lors du tournage de l'émission, dénonçant un traquenard, M. Baudouin Labrique a quitté le plateau en cours d'enregistrement.

    Il lui avait été précisé auparavant et maintes fois que l'émission passerait en direct, ce qui n'a pas été le cas.

    M. Baudouin Labrique s'en en plus vu constamment interrompu irrespectueusement et impoliment, empêché d'intervenir et de pouvoir répondre, d'une manière satisfaisante, aux rares questions qui lui étaient posées ; il considère que cette situation s'est vue aggravée par des coupures dénaturant tendancieusement ses propos lors des diffusions ultérieures sur l'antenne : sa prestation enregistrée a été réduite à une minute trente sur l'antenne !

    Dans son assignation, il estime que la mission garantie n'a pas du tout été respectée et qu'un dommage considérable a été généré à son égard.

    Il demande à la justice française de condamner M. Jean-Luc DELARUE, la Société RESERVOIR PROD et la Société FRANCE 2 à réparer son préjudice.



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    Dossier de presse : http://www.retrouversonnord.be/presse_csd.doc



    Coordonnées de contact : Baudouin Labrique (Bd du Nord 15 à 6140 Fontaine-l'Evêque)

    Tél. : 00 32 71 84 70 71 - E-mail : fb140104@skynet.be



    Vidéo à visionner : http://www.dailymotion.com/cicns9/video/x3xmez_sectes-ca-se-discute-190907analyse_politics

    Articla paru lors de l'émission : http://www.retrouversonnord.be/Article_Sud_Presse_25_9_2007.pdf

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