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fédération protestante de france

  • Un culte adventiste sur France 2

    medium_Presence_Protestante.JPGLa nouvelle est officielle depuis plusieurs semaines et a été mis en ligne sur les sites de la Fédération des Eglises Adventistes du 7ème Jour et Présence Protestante. Un culte adventiste sera diffusé le 26 novembre 2006. Cette retransmission télévisée pose plusieurs questions. Voyons quelques-unes...

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  • Adhésion à la Fédération protestante : clin d’œil à l’histoire adventiste. (3)

    medium_16th_Street_Baptist_Church.jpgL’analyse de l’adhésion à la fédération protestante de l’Eglise Adventiste du 7ème Jour a réveillé beaucoup de débats au sein des communautés locales adventistes. Certains adventistes pensaient que cela permettrait de capitaliser des ressources pour être mieux reconnu dans l’espace religieux français. Pour d’autres c’était trahir l’identité d’adventiste, qui pour eux c’était forgé par opposition au protestantisme. Ce débat est de mon avis intéressant. Il permet de mettre en évidence les différentes représentations qu’ont les membres de leur église. En outre il démontre, comme j’aime à le montrer, que les organisations religieuses minoritaires ne sont pas des lieux d’une constante homogénéité. Du point de vue historique ce débat, qui est loin d’être clos dans l’adventisme français, conduit à noter que l’adventisme dans son histoire a toujours été un espace de liens ambivalents avec le monde protestant. Une illustration demeure l’émergence du groupe. Je vous ai déjà noté, rapidement (c’est malheureusement l’une des contraintes du blog), que l’adventisme était issu d’un mouvement de réveil millénariste le millérisme, du nom de son premier initiateur, William Miller. Miller a longtemps été influencé par la doctrine baptiste du retour du Christ. Insatisfaite par les démonstrations baptistes, il étudia rigoureusement l’eschatologie biblique au travers principalement du livre de Daniel. Il détermina que le retour du Christ était pour octobre 1844. Cette année-là marqua la fin du millérisme. De cette fin, allait naître, entre autre, l’Eglise Adventiste du 7ème Jour. Sans qu’il le sache, Miller avait des contemporains qui étaient arrivé à la même conclusion que lui. Le Jésuite Manuel Lacunza (1730-1801), Gutierrez de Rozas, juriste mexicain, d’Adam Burwell missionnaire anglais au Canada, le Pasteur anglican Robert Scott, Pierre-Jean d’Algier, ou encore du grand missionnaire Joseph Wolff avait tous la même conviction que Miller.

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  • Adhésion de l'Eglise Adventiste à la Fédération protestante (2)

    medium_ALeloo_Magazine.JPGJe m'étais engagé auprès de vous à revenir sur la question de l'adhésion de l'Eglise adventiste à la FPF. J'aimerai dans les mois qui suivent vous proposer une lecture en terme de "reconnaissance mutuelle". Pour cela j'attends que se réalise une journée d'Etudes sur la question, qui est en cours d'organisation avec différents spécialistes. Après les vacances je serai en mesure de vous en dire plus. Pour l'instant, Charles, lecteur habituel de ce blog, membre de l'Eglise Adventiste, indique, l'interview suivante de JP Barquon, nous deveçant sur ce thème de la "reconnaissance mutuelle". Cette dernière, donnée au Magazine Aleloo, explicite dans un langage pédagogique, court et simple (format évidemment contraingnant de ce genre d'exercice) l'adhésion adventiste à la FPF. En attendant que je vous propose une vision qui sera complémentaire à celle-ci, de mon avis, cette interview demeure pédagogique.Au passage notez l'évolution des chiffres de l'adventisme surtout dans les DOM/TOM et la place d'Ellen Whote dans la présentation que fait Aleloo de l'adventisme.

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  • L'adhésion adventiste à la Fédération Protestante de France (1)

    medium_FPF.gifMalgré les nombreux mails je n’ai pas commenté l’adhésion à la Fédération Protestante de l’Eglise Adventiste. En effet, il me semble que le sociologue doit se tenir à ce que Weber appelle, la neutralité axiologique. Entendons par là que pour mener à bien ses analyses, le chercheur dans un exercice de frustration doit savoir s’abstenir quelques fois dans l’intérêt de sa recherche. Il ne faut pas voir là une absence d’opinion, mais une tentative de maîtriser des interférences qui pourraient être négatives, inutiles et improductives. De fait, je pense que le rôle du sociologue n’est pas de connoter cette stratégie. Cependant ce dernier peut avoir une analyse permettant d’éclairer les enjeux que renferme cette adhésion.

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