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Coup de cœur, revue de blogs.

Ceux qui me connaissent savent que je suis à la croisée de deux sphères que sont le religieux et les identités nègres en France. Un tel positionnement donne une vision dynamique, non polémique, qui permet de comprendre comment les histoires nègres, avec douleurs, contribuent encore aujourd’hui à construire l’espace républicain français. Je dois vous concéder aussi, que ce prisme (la croisée entre religion et identités noires) enrage face à de graves non reconnaissances que subissent en France les nègres. Ceci dit, nul besoin de répondre par un extrémisme ou un communautarisme.

En ce sens, je vous invite à lire la note qu’a publiée Sébastien Fath sur son blog. Pour moi qui suis en liens avec le Collectif des DOM, et qui me bat au travers d’implications associatives pour que les mémoires nègres participent visiblement et positivement à la construction nationale, je vous redirige vers cette note qui tempère bien des excès à commencer par fumisterie qu’est le CRAN, organe autoproclamé de représentation des noirs en France.
Etre à la croisée des chemins implique aussi de se positionner avec plus de recul sur le symbolisme religieux (je remercie ici Bernard Conein pour m’avoir influé cette précaution épistémologique et nos nombreux détour par Dan Sperber et Pasal Boyer). A ce titre, je vous convie aussi à lire Sébastien Lherbier-Levy, qui indique comment le religieux est encore instrumentalisé avec des arrière pensées xénophobes. S. Lherbier-Lévy revient sur le caractère discriminatoire de la soupe aux cochons. Ah… discrimination et religion sont si habilement rapprochées. Pourtant quand on se propose de les regarder de près, une évidence s’impose : ils sont incompatibles. Malgré cette évidence S. Lherbier-Lévy nous rappelle une permanence extrémiste qu’est de rapprocher ces deux éléments. Heureusement, que souvent, comme le présente droit des religions, le traitement juridique de la "soupe aux cochons", bref, le contrôle du droit, permet de dévoiler et de sanctionner encore de telles dérives. A lire.

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