Le portail Regards Protestants m'a fait l'honneur d'échanger avec vous sur l'Eglise adventiste et le protestantisme antillais francophone français. Vous y trouverai quelques remarques que je vous invite à prolonger dans vos échanges et réflexions. Ce dialogue est à l'initiative de Sébastien Fath fait vivre le FIL INFO FRANCOPHONIE.
Le second volet est mon regard sur le protestantisme francophone aux Antilles française.
Je dirai juste une chose en complément, en sourire. Je suis, il est vrai un spécialiste des sujets sur lesquels je suis interrogé. Mais qu'est-ce qu'un spécialiste! Je me rappelle très bien le premier jour où je me suis rendu au GSRL. Le grand Emile Poulat était de passage. C'était aussi un fin connaisseur des millénaristes. Alors, sans hésitation je lui demande de m'indiquer un interlocuteur, spécialiste de l'adventisme pour enrichir ma réflexion. Et sa réponse fut émancipatrice: "Est spécialiste de quelque chose celui qui s'en occupe!." Le message fut reçu. Et c'est là, que j'ai décidé de travailler sur ce groupe dans l'ensemble protestant. Cette même leçon je l'ai appliqué à moi en m'intéressant aux problématiques antillaises. Clin d'œil à Emile Poulat.
Je vous laisse lire cette interview en deux volets. Et n'oubliez pas le partage.
L’ouvrage que vient de publier Daniel Milard, adventiste et personnalité de renom en Martinique, montre à quel point l’intérêt pour l’Eglise adventiste du septième jour devient de plus en plus vif. Et tant mieux car cela permet à l’ensemble du corps social de mieux appréhender une offre religieuse qui participe à la structuration du vivre ensemble en Martinique.
Ce n'est pas un secret, j'aime lire le journal La Croix. Déjà je suis certain de ne pas y trouver des informations que je fuis. Mais ce qui fait que j'en parle rapidement ce matin est la Une du numéro 38560 de ce mardi 12 janvier. « Outre-mer, la peur de l'inconnu ». Le titre est certainement plus accrocheur que réaliste. Il épouse l'ensemble des autres analyses sur le Non, non, non, des martiniquais et des guyanais au référendum de dimanche. Cependant à bien lire les colonnes l'analyse est plus nuancée que le titre peu laisser apparaître. Dominique Quino, l'éditorialiste a en de nombreux points vue juste. Que dit-il ?
Enfin, la deuxième partie de cette note. Malgré les difficultés techniques du blog là voilà. Dans la première partie nous notions que l'adventisme au Antilles insiste sur l'affirmation des normes et laisse moins de place à une réflexion sur les dites normes. Une simple lecture des revues et une écoute des prêches permettent de s'en rendre compte. D'ailleurs les adventistes antillais qui ont séjournés en France notent ce décalage. Quel en sont les effets ?