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Historique - Page 2

  • Willam Foy : le prophète millérite (de JL Chandler)

    026c704ec629123c6cda558eab6a0549.jpegEntre 1842 et 1844, l’attente du retour du Christ est à son paroxysme. Les millérites recherchent la date précise de la parousie. A contre-courant de cette quète enthousiaste, une voix fait entendre un message quelque peu différent : la foi en l’avènement de Jésus ne doit pas s’appuyer, et elle ne s’appuyera jamais, sur une date connue d’avance.

    « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. » (2 Pierre 3.10)

    « Quant au jour et à l’heure où cela se produira, personne ne les connaît, ni les anges du ciel, ni même le Fils ; personne, sauf le Père et lui seul... Tenez-vous donc en éveil, puisque vous ignorez quel jour votre Seigneur viendra. » (Matthieu 24.36, 42)

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  • Samuel Snow fixe la date du retour du Christ (de JL Chandler)

    38b8418cd71707b3dc7aa5a2ebc36808.jpgA la surprise de tous les opposants, la proclamation millérite du retour du Christ repart de plus belle en été 1844. Les millérites découvrent brusquement que l’an zéro n’a jamais existé. Il faut donc ajouter une année à leurs calculs prophétiques :

    2300 – 457 = 1843 + 1 = 1844

    Ils situent le début des « 2300 soirs et matins » - 2300 ans – de Daniel 8.13 en 457 av. JC. Mais comme personne ne connait la date précise du décret du roi perse Artaxerxès, qui a été signée cette année là (Esdras 7.11-26), la fin du temps prophétique demeure à une date inconnue, située quelque part en 1844. Le Christ peut revenir à n’importe quel moment !  

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  • CHARLES FITCH : Le séparatiste du mouvement adventiste (de JL Chandler)

    8a8fb6fc2fce8eed9759a48c78bd45bd.jpgLa chute de l’empire ottoman le 11 août 1840, correctement prédite par Josiah Litch en interprétant Apocalypse 9, provoque à la fois un sursaut d’intérêt du public pour les prophéties bibliques et un assaut frontal contre elles. Pour les uns, la rectitude des interprétations historicistes est confirmée. C’est la preuve réjouissante que le Christ va bientôt revenir triomphant sur les nuées du ciel. Pour les autres, furieux ou indifférents, c’est une illusion, une imposture qu’il faut stopper.

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  • Josiah Litch annonce la chute de l’empire ottoman (de J L Chandler)

    942d977bfb53342b7bae61a0ce4bdf59.jpgL’année 1840 marque le vrai début du mouvement de réveil millérite. En effet, en décembre 1839, William Miller rencontre Joshua Himes qui devient son lieutenant et l’organisateur hors pair de la proclamation du retour du Christ. Mais surtout, à partir de 1838, Miller reçoit l’appui tant espéré d’un certain nombre de pasteurs, notamment de Josiah Litch qui va annoncer ce message avec une plus grande force.

     

    Une prédiction audacieuse

    Au début de l’année 1838, Dr. Josiah Litch (1809-1886), un médeçin et un pasteur méthodiste de la ville de Philadelphie en Pennsylvanie, lit à la requète d’un ami un livre de William Miller dans le but de réfuter ses arguments. A sa surprise, il est totalement satisfait. De son propre aveu : « Les arguments étaient si clairs, si simples et en outre si scripturaires ». Il adhère immédiatement au mouvement millérite.

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  • Joshua Himes : l’organisateur du mouvement millérite (de JL Chandler)

    b7f5bb63ad63e9f6d0b754ae035624a1.jpgAprès treize longues années de silence, en 1831, William Miller commence enfin à annoncer la nouvelle du retour du Christ. Il reçoit beaucoup d’invitations à prêcher mais c’est un homme seul. Son message est mal accueilli par les hommes d’église. Mais après la Panique de 1837 (une sévère dépression économique), les Américains perdent confiance dans la croyance populaire de l’imminence d’un millénaire de paix et de prospérité universelles. Les prix s’effondrent brutalement : de 42% entre 1839 et 1842. A partir de 1838, plusieurs pasteurs – notamment Josiah Litch et Charles Fitch - acceptent le message de Miller sur le retour du Christ.

    Pour ne pas créer de confusion dans l’esprit des lecteurs du blog, nous distinguerons désormais deux groupes d’adventistes. Ceux qui précèdent 1844, nous les nommerons les millérites. Nous appellerons leurs héritiers d’après 1844 les adventistes (du septième jour).

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  • William Miller annonce sa découverte (JL Chandler)

    40c01972574b09e51aa6e419748e98bd.jpgEn 1818, William Miller, un fermier de Low Hampton dans l’état du Maine, parvient à la conclusion choquante que Christ reviendra sur la terre de manière visible vers 1843 afin d’établir son royaume éternel. C’est l’espérance la plus forte de la Bible : « Voici il vient au milieu des nuées, et tout le monde le verra » (Apocalypse 1.6)  Cette conclusion le remplit de joie mais aussi de crainte. Il se croit seul au monde à le savoir. Il redoute l’idée de propager la bonne nouvelle. Il recule de toutes ses forces en se terrant dans le silence, dans l’attente secrète de ce jour glorieux. Mais il n’est pas dit que les choses mourront tranquillement dans un coin. Qu’elles ne se sauront jamais. Car qu’il veuille ou non, Miller va se trouver propulser sur le devant de la scène.

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  • Les débuts de l’adventisme : William Miller entre en scène (de JL Chandler)

    4fb8334757aca52c84e4d9837920b70b.jpgAu début du XIX ème siècle, l’espérance biblique du retour du Christ est oubliée. Pour deux raisons. Pour les critiques de la Bible, c’est un livre suranné, sans historicité, et dans le monde chrétien, on croit être à la veille d’un millénaire de paix universelle (lire la note précédente). A contre courant de cette atmosphère générale, des commentateurs bibliques examinent les prophéties avec une grande intensité. Ils arrivent à une conclusion bouleversante : le Christ va bientôt revenir. Pour répandre la nouvelle, personne ne saura mieux captiver l’attention des foules que l’américain William Miller (1782-1849), un invraisemblable candidat pourtant au départ. C’est le moins que l’on puisse dire.

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  • L'adventisme: comment tout a commencé (selon JL Chandler, théologien adventiste)

    12d4c05719e4bc4cdb88b02fb4f00fb2.jpgNous avons déjà survolé l'histoire de l'adventimse. JL Chandler va plus loin en donnant des précisions fine comme une véritable saga. Ce regard de l'historien permettra de se plonger dans les complexités et enjeux de l'adventisme. Bonne lecture...

    L’adventisme n’est pas le produit du hazard mais d’un mouvement chrétien de réflexion eschatologique. C’est une lecture de l’histoire (du salut), notamment sur l’eschaton – le temps de la fin. Au début du XIXème siècle, c’est l’effervescence prophétique. Les commentateurs bibliques se plongent dans l’étude de deux livres, pour être précis les prophéties apocalyptiques de Daniel et de l’Apocalypse. Cet intérêt est suscité par trois évènements qui ont secoués tous les esprits :

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  • L'adhésion adventiste à la Fédération Protestante de France (1)

    medium_FPF.gifMalgré les nombreux mails je n’ai pas commenté l’adhésion à la Fédération Protestante de l’Eglise Adventiste. En effet, il me semble que le sociologue doit se tenir à ce que Weber appelle, la neutralité axiologique. Entendons par là que pour mener à bien ses analyses, le chercheur dans un exercice de frustration doit savoir s’abstenir quelques fois dans l’intérêt de sa recherche. Il ne faut pas voir là une absence d’opinion, mais une tentative de maîtriser des interférences qui pourraient être négatives, inutiles et improductives. De fait, je pense que le rôle du sociologue n’est pas de connoter cette stratégie. Cependant ce dernier peut avoir une analyse permettant d’éclairer les enjeux que renferme cette adhésion.

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  • Aux origines de l'adventisme (2). L'influence puritaine

    medium_COnference_generale.jpg

    En 1833, l’Eglise des Pèlerins, communauté Presbytérienne du Massachusetts perd son statut de dernière Eglise établie par la loi aux Etats-Unis. Jusqu’à cette date, elle jouissait encore de quelques privilèges légaux, hérités des temps où l’idéal théocratique – lui même vestige de l’inquisition venue d’Europe – était partagé par nombre d’Américains. Au-delà de l’anecdote, ce désétablissement marque la fin du puritanisme politique. Ce puritanisme politique s’éloigne de la conception européenne du terme qui renvoie, au mieux, à cette « ascèse intramondaine » sur laquelle Max Weber assoit le développement du capitalisme. (Cf Encyclopédie du protestantisme)

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  • Aux origines de l’adventisme (1) : le millérisme.

    Dans vos mails, nombres de visiteurs demandent des précisions sur les origines de l’adventisme. Pour tenter de répondre à l’ensemble des questions qui portent sur ce point voilà un bref résumé historique. Cependant n’étant pas historien, ne faites évidemment pas l’économie de lire les ouvrages historiques sur l’émergence adventiste et plus généralement sur le religieux américain du XIXè Siècle.

    (Les auteurs dont je fais référence sont en bibliographie indicative. )

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  • Découvrir un groupe religieux minoritaire

    Près de 14 millions d’individus sont des membres de l’Eglise Adventiste. Dans l’hexagone on en compte entre 10 et 11 000. Si on rajoute les 27 900 adventistes des DOM TOM (Nouvelle Calédonie comprise), on dénombre officiellement près de 39 000 adventistes en France . Pourtant cette religion et ses membres sont méconnus . Voilà quelques chiffres pour mieux les penser.

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