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Grèves Guadeloupe

  • Les véritables succès de la Commémoration des abolitions de l'esclavage

    Nicolas Sarkoz; Abolition de l'esclavage, Commémoration des abolitions de l'esclavage; 10 mai;23 maiN'étant plus à la conception de manifestations pour la commémoration des abolitions de l'esclavage j'ai pu suivre comme simple observateur certaines et suivre les débats, polémiques qui réapparaissent chaque année.
    Le constat général est très positif. Il y a encore la trace de débats inutiles mais au delà remarquons une pacification rampante. Qu'entendre par là. La commémoration des abolitions est de plus en plus acceptée. Les collèges s'engagent. Les manifestations associatives se multiplient. Les tensions entre tenant du 10 mai et du 23 mai s'estompent. Je me suis déplacé dans des collèges du Nord de la France pour parler de l'esclavage et c'est extraordinaire le travail que je découvre. Lectures, débats, sensibilisations, etc. En un mot, la commémoration s'approche de son ambition initial. Elle commence à faire lien entre les individus de toutes origines. Elle réinterroge le présent, sans se culpabiliser du passé, tout en étant un angle d'attaque des inégalités de traitement d'une partie de la population présente en France.

    Du côté des descendants d'esclaves, un sentiment de redécouverte de soi, de son histoire, de son identité rencontre de plus en plus d'échos dans ses manifestations. La traduction la plus évidente de cette pacification de la commémoration est la proposition qui émerge de plus en plus dès associations est que les manifestations s'étalent du 10 au 23 mai, faisant de cette période un espace pédagogique. De fat, il est important d'appeler à ce que cette proposition rencontre un écho favorable, rapprochant les manifestations françaises de moments forts présents dans d'autres pays autour de l'esclavage, de la quette des droits civiques ou encore de la fin de régimes discriminatoires.

    Une commémoration des abolitions du 10 au 23 mai intégrerait aussi des dates commémoratives de départements d'Outremer, faisant ainsi converger les actions et manifestations. Un véritable pas vers une sensibilisation élargie et cohérente.

  • L'espérance antillaise: Conférence débat organisée par la Revue Alizés

    Revue Alizés, Fabrice Desplan, Jean Claude GIrondin, Entre espérance et désespéranceLa revue Alizés, qui a déjà fait une présentation de mon dernier livre, me permet d'échanger avec le public ce 30 avril 2011. Revue de sensibilité catholique, Alizés alimente la réflexion sur les Antilles depuis des années. Animée par Jean Claude Girondin, ma rencontre avec le public permettra d'insister sur ce que je pense être une spécificité de l'espérance antillaise.

    L'échange se déroulera dans les locaux de la Fédération Protestante de France, avec le soutien d'AGAPE France.

    Rendez-vous samedi 30 avril, 15h à Paris, Métro Liège
    Info: 06 07 71 17 85

  • Colloque "Justice, Paix, Réconciliation" en Guadeloupe

    Les orateurs se succèdent. On ne peut évidemment pas encore dresser de conclusion mais une tendance générale se dessine et doit déjà être soulignée. Incontestablement le public, majoritairement composé de protestants, mais aussi de citoyens non religieux, tous soucieux de voir créer « une autre Guadeloupe », pose clairement des questions concrètent.
    Serge Molla.jpgLes intervenants, d’une qualité exceptionnelle, ont pour l’instant développé à la lumière de l’exemple de Martin Luther King, la nécessité de construire un idéal élevé pour soi, son entourage, la Guadeloupe. Serge Molla, revenant sur l’exemple américain note que l’ampleur du combat et du succès de King n’étaient pas pensés initialement. Le King avait des ambitions concrètes pour l’acquisition de droits. Mais l’idée qu’il avait de l’humain faisait qu’il ne pouvait pas éviter la thématique de la réconciliation. Curtiss Paul DeYoung constate que différents leaders religieux qui luttent pour l'égalité ont un engagement dont les résultats dépassent les attentes, même si leur combat va souvent entraîner des phases difficiles dans la conscience de ces leaders.

    L’auditoire ayant bien perçu tous les enjeux a en arrière plan la réalité guadeloupéenne. Un besoin de réponses pratiques, applicables, apparaît. Toutes les interventions du public, dans des sensibilités différentes posent le Comment. Là est le premier enseignement de ce colloque. Le public présent témoigne d’un souci de prendre part à la construction de la réconciliation.
    Curtiss Paul DeYoung.jpgDès vendredi Patricia Braflan-Trobo rappelant le poids de l’esclavage dans la structuration des liens sociaux aux Antilles, posait clairement la difficulté du vivre ensemble dans une société racialisée. Max Jasor, soucieux du succès d’une démarche de réconciliation, indique  le caractère incontournable de la communication intime entre des populations qui s’opposent en permanence. En un mot, comment faire échanger ensemble les antillais y compris les békés. Le temps de l’échange intime, certainement discret, sincère, vrai, honnête est venu.

    La suite de l’échange devra certainement répondre à la question du Comment. Mais des pistes sont lancées. Un cap, grâce à la pluralité des interventions, est fixé. On verra les orientations devant lesquels le public sera sensible puisque des orateurs vont maintenant présenter la mise en oeuvre, concrète, de la Justice, la Paix et la Réconciliation.

  • Colloque "Justice, Paix et Réconciliation" en Guadeloupe

    Justice Paix Réconciliation - Guadeloupe 2011.JPGDu 21 au 29 janvier 2011 la Guadeloupe accueille une semaine de conférences autour du thème « Justice, Paix, Réconciliation ». L'objectif est de réfléchir à partir du cas historique de Martin Luther King pour créer les conditions d'un dialogue, de l'équité, dans un pays où l'inégalité sociale est criante.

    Je serai le principal modérateur de cette programmation. Parmi les invités Serge Molla, Patricia Braflan-Trobo, Frédéric de coninck, François Durpaire, Pierre Hazan, Neal blough et Max Bélaise.

    Ce programme s'articule autour de différentes approches de l'Espérance. Une question simple est posée: comment construire une espérance réaliste dans une Guadeloupe qui cherche à se construire?
    Je reviendrai sur mon livre, mais surtout à l'aide des différentes contributions il s'agira de rendre concret, réaliste, la construction de l'avenir.

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  • BONNE ANNEE

    bonne année.jpg

    Simplement et sincèrement, bonne et heureuse année à tous.


    Que cette année vous apporte ce que vous espérez, mais surtout mieux. Et comme le disait Henri Desroche, n'oublions pas que :


     L'espérance est doublement espérée: elle n'obtient pas ce qu'elle espère et obtient ce qu'elle n'espérait pas pas

     

    Sociologie de l'espérance, 1973

     

    Retrouvez cette approche de l'Espérance dans mon dernier livre Entre espérance et désespérance, pour enfin comprendre les Antilles

  • ENTRE ESPERANCE ET DESESPERANCE, POUR ENFIN COMPRENDRE LES ANTILLES: premier ouvrage aux Antilles sur les conflits sociaux et les enjeux de sociétés.

    Couverture Entre espérance et désespérance.JPGC'est exact et il faut le dire. En cette fin d'année plusieurs ouvrages tentent de comprendre les Antilles. Je suis vraiment heureux de constater que mon livre est celui est qui est plébiscité par la critique et le public antillais. Pourquoi ?

    Les raisons de ce succès sont pourtant évidentes. Premièrement, l'enquête historique au cœur de l'ouvrage, délivrée sous forme de petit zapping a rencontré une adhésion forte. Deuxièmement, le vocabulaire accessible voulu par l'éditeur permet un accès facile au texte. Troisièmement il y a le lien entre l'actu et l'ouvrage. La grève lancée le 14 décembre dernier est une continuité logique à l'analyse de l'ouvrage. En plus de l'actualité sociale il y a les questions institutionnelles en Guadeloupe. Les politiques locaux réfléchissent au statut qu'ils souhaitent pour la Guadeloupe alors que le Président de la République est annoncé aux Antilles en début d'année 2011. Cette arrivée correspond à la fin d'une échéance fixée par le Président pour que les élues locaux lui fassent une proposition d'évolution statutaire.

    Mais la plus grande raison du succès du livre réside dans son idée force. Le livre tente de démontrer qu'au delà des apparences, les Antilles sont des terres où l'espoir est omniprésent dans tous les champs de la vie sociale. Cette lecture volontairement optimiste fait écho aux besoins d'un peuple qui veut que l'on regarde de manière constructive. Les échanges avec les lecteurs le confirment. Beaucoup d'analystes insistent sur le négatif alors qu'il est évident. D'autres font sournoisement l'apologie des apports de la colonisation en ventant les infrastructures construites par l'administration coloniale dans une logique loin de toute humanité. Entre espérance et désespérance est loin de tout cela et décrit sereinement un peuple à la recherche d'un avenir meilleur à partir d'observation sociales et historiques. Nous sommes là loin des idées reçues et c'est indéniablement la principale cause de l'engouement pour le livre en Guadeloupe.

     

  • Francis Lalanne, mon livre ENTRE ESPERANCE ET DESESPERANCE et la fin de la tournée aux Antilles

    00FA00AA01034694-c1-photo-oYToxOntzOjU6ImNvbG9yIjtzOjU6IndoaXRlIjt9-francis-lalanne.jpgLa présence dans les médias d'Entre espérance et désespérance aux Antilles continue jusqu'à la dernière minute de la promotion. Mon passage à Guadeloupe 1ere TV le 8 décembre dans l'émission En attendant l'info avec Francis Lalanne a été un véritable moment où un grand public a pu découvrir le livre. Ce mercredi 8 décembre a été bien géré par Event & Com qui gère mon passage aux Antilles puisqu'alors que j'étais en direct sur les écrans TV, je passais aussi sur la première radio RCI.

    L'échange en off et en direct avec Lalanne fut très intéressant. J'ai découvert un artiste très intéressé sur les problématiques autour des minorités. J'ai eu plaisir à échanger avec ce dernier qui semble sensible à l'émergence des cultures caricaturées.

    Dimanche 12 décembre fut un grand moment de radio sur Tanbou avec Wozan (Rosan) Mounien ex secrétaire générale de l'UGTG principal syndicat guadeloupéen.

    guadeloupe 1ere.jpgLa tournée de promotion se termine vendredi sur Guadeloupe 1ere (ex RFO) dans l'hebdo culturel à 18h15.

    Autre chose: plusieurs d'entre vous m'indiquent la difficulté à trouver le livre. Il est désormais dans toutes les enseignes à quelques exceptions. Certaines sont en cours de réapprovisionnement en raison de la forte demande. Cette demande fait de l'ouvrage le premier aux Antilles sur l'analyse des conflits sociaux.

    Couverture Entre espérance et désespérance.JPG

    Je reviendrai avec vous sur le contenu des échanges avec les lecteurs. Il y a là, me semble t-il des explications au succès. N’hésitez pas à commander le livre si vous êtes aux Antilles. Dans l'hexagone aucune rupture de stock est signalée. Alors qu'une grève générale tente d'être mise en place par le LKP depuis le 14 décembre, comprenez mieux les conflits antillais dans Entre espérance et désespérance.

     

  • Diffusion de mon interview ce mercredi 8 décembre, 18h30 sur RCI Guadeloupe

    radio_caraibes_international.jpgLe magazine culturelle de Radio Caraïbe Internationale, première radio des Antilles, fait une place à mon livre Entre espérance et désespérance, ce mercredi à 18h30 (heure de la Guadeloupe). Merci à Ingrid Séna qui m'a accueilli dans les locaux de RCI afin de proposer un autre regard sur les Antilles. J'en profite pour de nouveau saluer Judith qui fut la première à m'accorder une interview.

  • ENTRE ESPERANCE ET DESESPERANCE, POUR ENFIN COMPRENDRE LES ANTILLES sur Canal 10 TV

    Canal_10_Guadeloupe_300.jpgLa tournée médiatique aux Antilles continue autour de mon livre Entre espérance et désespérance. Passage à Canal 10 TV demain mercredi 8 décembre 2010. Après le passage sur Radio Tanbou, c'est l'occasion de s'adresser à un public très sensible aux questions identitaires. Mon livre Entre espérance et désespérance, Pour enfin comprendre les Antilles, est un outil pédagogique particulièrement pertinent sur l'identitaire antillais. D'autre part, l'actualité du 14 décembre, avec une grève en perspective fait un clin d'oeil intéressant à mon analyse. Vous pourrez me suivre en direct sur Canal 10 TV

     

  • Leçons antillaises au mouvement social français contre la réforme des retraites

    Baroud d'honneur 02.jpgTerres de râleurs, fainéants, perpétuels retardataires, inorganisés... sont des clichés distillés pour parler des antillais. Lors des grèves générales en 2009 ils étaient omniprésents dans la bouches de commentateurs avertis. Aujourd'hui que le mouvement social en France connait un échec dans sa lutte contre la réforme des retraites, c'est bien dès Antilles que les principales leçons de lutte sont données.
    Les sondages étaient clairs: entre 65 et 70% des personnes interrogées déclaraient soutenir la grève. Pourtant le succès n'est pas au bout. Pourquoi ? La première raison est certainement la détermination gouvernementale et le discours socialiste qui a du mal à s'éclaircir. Mais regardons du côté du mouvement social lui-même et le rapport qu'ont les français avec la grève. Et si c'était là, la principale explication de l'échec de la résistance syndicale et populaire ?

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  • "Les Antilles, une voix originale" de Jean Hassenforder

    Couverture livre)002.jpgEcrire un livre impose de se demander en permanence comment il est reçu. Mon dernier livre Entre espérance et désespérance, pour enfin comprendre les Antilles n'échappe pas à la règle.
    Le livre traitre des Antilles dans l'actualité. Il ambitionne de donner des clés de lecture pour mieux comprendre les Antilles. L'histoire sociale, l'évolution musicale, l'actualité sociale ou encore la place du religieux sont des éléments fondamentaux pour cerner avec rigueur la société antillaise. Ce qui fait ciment entre les luttes sociales, la musique, l'expression politique et l'implication religieuse c'est la notion d'Espérance. Elle est le cœur Antillais. Les Antilles se projettent avec une singularité étonnante vers l'avenir et de façon positive. Jean Hassenforder dans la recension sur le site Témoins qu'il propose du livre l'a bien compris.
    n'échappe pas à la règle. Pour plusieurs raisons, mais principalement parce qu'il est à cheval sur plusieurs domaines et sujets.

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  • La Guadeloupe l'oubliée du Référendum sur l'Autonomie

    Buste marianne.jpgAvec des tendances différentes certes, mais globalement l'ensemble de la classe politique martiniquaise et guyanaise est satisfaite du référendum à venir. Le chef de l'Etat demandera dans une formulation encore à découvrir, si ces régions acceptent une évolution statutaire qui permettra une autonomie encadrée par référendum les 17 et 24 janvier prochains. La Guadeloupe est laissée de côté. Paye-t-elle le mouvement social de 44 jours ?

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  • Grèves aux Antilles et contexte années 80

    Le tournant des années 80

    Guadeloupe grève 08.jpgEn Guadeloupe les "années 80" sont celles d'un tournant identitaire. Cette île connue des attentats perpétrés par les leaders indépendantistes, Luc Reinette, Henri Amédien et Henri Bernard. Ils constituèrent le « Conseil national de la résistance guadeloupéenne ». Après un long périple juridique, en 1989 Reinette fut condamné à 33 ans de prison et fut amnistié. Bien que l'indépendantisme ne bénéficiait pas d'une légitimité populaire, Reinette, Amédien et Bernard rencontraient une sympathie relative au sein de l'ensemble de la population guadeloupéenne. Des congénères comprenaient que les frustrations issues du réductionnisme dont est victime la société antillaise aboutissent à des poussées de violence contre la France, perçue comme épicentre du réductionnisme.

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  • Grèves en Guadeloupe, identité et religion. Acte 3.

    guadeloupe grève 05.jpgContinuons notre rétrospectice sélective de grèves en Guadeloupe pour mieux comprendre la dernière grève de 44 jours mené par le LKP.
    Le mouvement de mars 1975 s'épuise. Les grévistes sont moins mobilisés. Tout semble indiquer la fin du mouvement sans que les revendications soient satisfaites. C'est là que l'imprévisible se produit et entraînera un tournant inespéré pour les grévistes. Un homme, le Père Chérubin Céleste entame une grève de la faim pour que les demandes des grévistes soient satisfaites. Le père C.C. n'est pas un inconnu. Il a soutenu la grève de 1971 et a poussé l'Eglise Catholique à marquer son intérêt pour la lutte sociale des ouvriers. Le Père C. C. a u discours politique construit. Il incrimine les usiniers et l'Etat, complices  de laisser la situation sociale guadeloupéenne se dépérir.

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  • Grèves aux Antilles, identité et religion. Acte 2

    guadeloupe grève 01.jpgDans notre dernier commentaire sur la dernière grève aux Antilles je notais que le mouvement social est un acte fondateur de la société antillaise. Il inscrit la relation avec l'hexagone dans une dimension conflictuelle. Cette dimension pousse à beaucoup relativiser le vocabulaire utilisé pour qualifier la dernière grève. Soyons précis, parler de « crise » me parait très inadapté. En plus d'être éloigné de la réalité le vocable de « crise » a des influences fortes sur le regard qui peut être porté sur la société antillaise et les propositions dans un contexte d'Etat généraux des Antilles. Par définition la crise est une situation exceptionnelle qui rompt (pix!) avec le normal, l'habituel, le commun, l'attendu. Elle exige de mettre en place une stratégie pour qu'elle soit la plus brève possible. Rien que simple retour pour quelqu'un qui connait les Antilles permet de dire que la notion de crise s'adapte difficile à la dernière grève. En effet celle-ci n'est pas exceptionnelle, était en partie souhaitée et s'inscrit dans une histoire très dense des luttes sociales.

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