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Rechercher : religion de la santé

  • Quid Adventiste

    Bien que les chiffres sur les adventistes doivent être pris avec précaution (Il vaut mieux se reporter au site officielle de l'Eglise Adventiste), je ne pouvais faire abstraction ici de la note du Quid sur les adventistes. Si cette présentation est forte juste, nous ne pouvons que rester étonnés sur l'absence de White Ellen dans cette présentation, alors que sans elle l'adventisme n'aurait pas sa forme actuelle. Plus généralement la présentation du Quid est consensuelle. Au-delà du souci pédagogique imposant d'être général, voire générique, le fait de taxinomier l'adventisme au sein de la rubrique autres religions chrétiennes, montre l'acceptation de l'adventisme comme une offre religieuse, de moins en moins polémique dans la société. De mon avis, comme j'aime à le dire, c'est la marque du passage pour l'adventisme, de la secte (au sens de la sociologie de la religion) à la dénomination. L'adhésion à la FPF dont fait mention le Quid en est révélateur, pour ce groupe qui se voulait "une critique permanente au monde protestant" (Ellen White).

  • House Of One de Berlin

    Le 27 mai dernier l’annonce de la construction de la Maison Commune à Berlin marqua la concrétisation d’un rêve initié par des leaders protestants allemands. La première pierre de la « House Of One » a été posé. Le lieu se veut un espace commun entre les traditions religieuses du Livre, monothéistes. Dans un seul bâtiment une mosquée, une synagogue et une église vont être abritées. Le projet aboutira pour l’année 2025. Les initiateurs notent la nécessité de concrétiser le dialogue entre les traditions religieuses dominantes tout en évitant le syncrétisme. Chacune en dialogue garderait son identité. L’architecture participe à cette idée en reliant les édifices. Ce qui importe désormais c’est l’accueil vertical du projet. Comment cette idée, durant les années de construction, va être reçue par les pratiquants. Si elle fait déjà une quasi-unanimité chez ceux qui se déclarent comme non religieux, l’accueil diffère en fonction des groupes et du niveau de pratique.
    Chez les protestants de tradition dite européenne comme les luthériens, l’initiative est saluée malgré quelques réserves. Le niveau de pratique semble peu influencer sur l’acceptation. Par contre, les protestants d’essence américaine manifestent des réticences qui croient en fonction du niveau de la pratique religieuse et son intensité.
    Les juifs ont une grande ouverture vis-à-vis de la démarche avec le désire de faciliter une compréhension, une ouverture sur leur propre identité, indiquant être une tradition religieuse déjà ouverte vers les autres.
    Si dans le monde musulman l’adhésion est aussi là, la route vers une généralisation d’une vision constructive de la démarche est encore longue car nombres considèrent que le dialogue est important mais aura du mal à être bénéfique pour l’Islam.
    D’ici 2025 les positions vont évoluer au gré du rythme des débats sociétaux, du rythme électoral et des enjeux géopolitiques.
    Le pousse chaque tradition à réfléchir sur ses fondamentaux identitaires qui permet le dialogue. Et dans ce dialogue reste toutefois poser la place des groupes non monothéiste, des courants philosophiques ou encore des traditions venues d’extrême orient, d’Afrique subsaharienne qui connaissent une progression. Le défi est donc, de ne pas apparaître commue une alliance de l’ancien monde religieux dominant face aux autres croyances. 2025 répondra peut-être à la question.

    Il faut toutefois noter que le projet avait déjà été annoncé en grandes pompes en 2014 et devait ouvrir en 2018. L’annonce actuelle est le résultat de nombreux reports. La pose de la première pierre semble marquer une mise en place définitive.

    Pour plus d'infos téléchargez ici l'intégralité du projet

  • A Propos de l’utilisation du Stade Bollaert de Lens par les Témoins de Jéhovah. Interview exclusive de l’ancien maire de

    medium_delelis_andre59226h.jpgL’actualité sur les groupes religieux est souvent polémique. Concernant les Témoins de Jéhovah, loin de partager leur doctrine et vision du monde, je regrettais dans une précédente note la stigmatisation dont ils sont victime, surtout qu’elle empêche de penser et analyser la diversité religieuse française. J’affirmais, et j’insiste encore, qu’ils sont victimes d’une vision du religieux en terme de "pathologie sociale" de la part d'opposant à la pluralité religieuse.
    Maintenant que le regard médiatique s’est détourné de la location par les Témoins de Jéhovah du stade Bollaert, je vous livre, l’interview d’André Delelis réalisée le 26 aout 1998 par Régis Dericquebourg, alors que l’A.D.F.I s’agitait déjà autour de cette question.

    L’entretien est précédé d’une courte présentation par Régis Dericquebourg. Je vous invite à prendre note de la logique que développe ce socialiste qui sans crainte peut se référer à Guy Mollet, loin des carcans droite/gauche, religieux/irréligieux, dans une vision constructive de la laïcité. Celle-ci qui permet de compléter les débats sur la location aux TJ du stade Bollaert. Notez au passage le profond respect de ce dernier pour les TJ, ses administrés et les opposants à sa stratégie au travers de l’ADFI. Mes remerciements à Régis Dericquebourg pour cet entretien exclusif qui pousse au respect de la différence religieuse au-delà des raccourcis passionnels et à B. C. pour ses corrections.

    Vous pouvez faire des citations, tout ou partie, en notant la source : Régis Dericquebourg, Interview d’André Delelis, Blog de Fabrice Desplan [http://sociologiser.hautetfort.com/], publié le 4.02.2007.

  • Une nouvelle commission d'enquête sur l'influence des sectes

    medium_300px-Assembl_C3_A9e_Nationale_France.jpgSous l'impulsion du député socialiste Philippe Vuilque, l'Assemblée Nationale a adopté mercredi à l'unanimité la création d'une d'enquête sur l'influence des sectes sur "La santé physique et morale" des mineurs. Voilà une initiative à observer. Composée de trente députés, cette commission se réunira dès jeudi pour procéder à l'élection de son bureau et établir son plan de travail. Elle aura six mois pour préparer son rapport. Le socialiste Philippe Vuilque, à l'origine de la demande, devrait être élu président de la commission, dont le rapporteur sera un élu UMP.
    Les députés devront "mettre en exergue la dangerosité de certaines pratiques néfastes à la santé physique et mentale des enfants, ainsi qu'à leur épanouissement". C'est la troisième commission d'enquête sur les sectes mise en place à l'Assemblée depuis douze ans. La première, qui dressait la liste des mouvements sectaires en France, avait remis son rapport en décembre 1995; la seconde, relative à la fiscalité et au patrimoine des sectes, en juin 1999. Sous la précédente législature, en juin 2001, a été adoptée une loi sur la répression et la prévention des mouvements sectaires.

  • Une nouvelle commission d’enquête sur les sectes… suite et pas fin.

    La « Commission d'enquête relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et morale des mineurs », commence aujourd’hui ses travaux. En direct ce matin sur Europe 1 à 7h45, son président, le député UMP George Fenech, annonce des travaux publics. Vous connaissez déjà mes doutes face à cette commission. Ils vont d’ailleurs dans le sens qu’à exprimé Sébastien Fath sur son blog en nous dévoilant son refus d’intégrer cette commission. Mais vous savez également, que je crois que le législateur doit intervenir pour protéger des dérives.

  • Croire et Guérir

    Un véritable voyage au sein de quatre groupes religieux : les Antoinistes, la Science Chrétienne, l’Initiation à la Vie (I.V.I) et la Scientologie.

    Régis Dericquebourg invite à saisir les contours de « religions de guérison ». Un regard singulier sur des pratiques religieuses anciennes, qui gardent un dynamisme dans la modernité, ou plus précisément dans l’ultramodernité que nous traversons. Dans une forme accessible, des informations pour spécialistes et personnes à la recherche d’informations sont présentées par l’auteur, qui garde une neutralité face à son objet.

    Croire et guérir place est une approche des groupes religieux qui placent au centre de leur vision du monde, la guérison. A partir de cette définition, le sociologue nous permet de comprendre en quoi la guérison et la maladie permettent-elles de mieux comprendre une ascèse religieuse qui rentre de plein pied dans l'ultramodernité.

  • A lire sur le Blog de Jean Baubérot au sujet de la commission parlementaire

    medium_Bauberot.jpgConcernant la dernière commission parlementaire pas besoin de faire des commentaires tant celle-ci fit contre elle l’unanimité. Cependant je vous invite à lire l’excellente note que vient de publier Jean Baubérot sur son blog. Au passage n’hésitez pas à devenir des fidèles de Jean Baubérot, un incontestable monument de l’analyse du religieux.

  • Les véritables succès de la Commémoration des abolitions de l'esclavage

    Nicolas Sarkoz; Abolition de l'esclavage, Commémoration des abolitions de l'esclavage; 10 mai;23 maiN'étant plus à la conception de manifestations pour la commémoration des abolitions de l'esclavage j'ai pu suivre comme simple observateur certaines et suivre les débats, polémiques qui réapparaissent chaque année.
    Le constat général est très positif. Il y a encore la trace de débats inutiles mais au delà remarquons une pacification rampante. Qu'entendre par là. La commémoration des abolitions est de plus en plus acceptée. Les collèges s'engagent. Les manifestations associatives se multiplient. Les tensions entre tenant du 10 mai et du 23 mai s'estompent. Je me suis déplacé dans des collèges du Nord de la France pour parler de l'esclavage et c'est extraordinaire le travail que je découvre. Lectures, débats, sensibilisations, etc. En un mot, la commémoration s'approche de son ambition initial. Elle commence à faire lien entre les individus de toutes origines. Elle réinterroge le présent, sans se culpabiliser du passé, tout en étant un angle d'attaque des inégalités de traitement d'une partie de la population présente en France.

    Du côté des descendants d'esclaves, un sentiment de redécouverte de soi, de son histoire, de son identité rencontre de plus en plus d'échos dans ses manifestations. La traduction la plus évidente de cette pacification de la commémoration est la proposition qui émerge de plus en plus dès associations est que les manifestations s'étalent du 10 au 23 mai, faisant de cette période un espace pédagogique. De fat, il est important d'appeler à ce que cette proposition rencontre un écho favorable, rapprochant les manifestations françaises de moments forts présents dans d'autres pays autour de l'esclavage, de la quette des droits civiques ou encore de la fin de régimes discriminatoires.

    Une commémoration des abolitions du 10 au 23 mai intégrerait aussi des dates commémoratives de départements d'Outremer, faisant ainsi converger les actions et manifestations. Un véritable pas vers une sensibilisation élargie et cohérente.

  • Lettre ouverte au Contrôleur des lieux de privation de liberté

    Votre rapport publié dans l’édition du 14 décembre dernier au Journal Officiel a comme toujours suscité de vives réactions. Je reviens vers vous avec un léger recul sur la mention faite autour de l’usage du créole. Entant que sociologue et créolophone il est de mon devoir de vous sensibiliser en quittant les réactions passionnelles, mêmes légitimes, qui se sont largement exprimées. D’ailleurs, c’est la prégnance des lectures sur l’usage du créole dans la prison de Fresne qui pousse à vous porter quelques remarques.

    Je vois déjà poindre le mot de communautarisme utilisé en pogrom. Mais c’est oublier que l’usage des langues régionales permettent de souder le lien national. N’êtes vous pas satisfait quand les agents du services publics, par exemple les agents de la pénitentiaire rebondissent sur le créole pour mieux adopter, adapter et appliquer des directives ou accompagner des détenus.

    Vous pouvez objecter ne plus être dans votre conception des prérogatives qui sont les vôtres. Toutefois, c’est l’essentiel que cache votre observation sur l’usage du créole. Je vous renvoie donc la question : par quel processus social magique, qu’une extrême minorité de la population, les créolophones, se retrouve surreprésentée dans le personnel carcéral ? Par quel autre magie que ce même personnel surreprésenté arriverait durant son service à ne plus faire usage de ce qui fait lien entre eux à savoir la langue ? La question s’applique également à d’autres personnels de la fonction publique comme les ASH.

    Un autre aspect de votre grief touche aux difficultés de management. Mais vous ne posez jamais la question pourquoi les créolophone ont quasi toujours une position subalterne dans la hiérarchie pénitentiaire ? Mais pourquoi après un demie siècle de bumidom et d’arrivées massives de céolophones dans l’encadrement des détenus, la hiérarchie elle même n’est pas créole ou ne comprend pas le créole ?

    Vous l’avez compris, votre remarque ne se prolongent pas d’une consternation sur les processus sociaux inégalitaires, illégaux parfois, qui parquent les ultramarins dans certaines activités de la société. En pointant l’usage du créole vous avez ainsi livré à la vindicte des individus déjà discriminés par des processus sociaux latents. Je le répète, il ne s’agit de dire que votre observation n’est pas juste, mais que son caractère parcellaire sur des populations singulières et son non élargissement à d’autres langues régionales interrogent. Maintenant, ces autres langues, régions, cultures qui participent à souder la société française ne manqueront pas de lire vos réponses car le traitement réservé à l’usage du créole comme langue régional ou langue nationale, sera également celui réservé aux autres.

    Evidemment, les usagers du service public doivent privilégier le français, mais la responsable des libertés que vous êtes ne doit pas occulter que la première des libertés, qui est la réalité de la reconnaissance de l’existence de l’autre et des expressions langagières associées est intimement liée aux identités, aux histoires, à l’identité national, l’Histoire. En demandant aux créolophones anormalement nombreux dans les services des prisons de lutter contre l’inéluctable besoin de parler créole, vous semblez les annihiler, refuser leur histoire, ignorer leur présence dans l’Histoire et leur apport y compris dans les prisons à la construction nationale.

    Vous aurez beau jeu de dire que vous n’êtes pas compris et qu’un mauvais procès vous est intenté, mais la conséquence d’un propos est toujours supérieur aux intentions. C’est donc une clarification des intentions et surtout une prise de conscience de la complexité des conséquences qui sont légitimement attendues de la part de tous les créolophones.

    Avec mes salutations républicaines.

     

    Fabrice DESPLAN, Sociologue

    Auteur de : Entre espérance et désespérance – Pour enfin comprendre les Antilles, Paris Empreinte, 2010.

  • Le « Juneteenth » : Leçon de la démocratie américaine pour la mémoire de l'esclavage.

    L’Amérique est le pays où un Président noir illustre a marqué l’histoire mais la terre qui fait couler le sang de nombreux Georges Floyd. Ces deux pôles sont vrais. Mais entre les deux un dégradé de situations complexes existe. Le Président Biden vient ainsi corriger cette image et surtout donner sans le dire une leçon de démocratie à l’Europe, et en particulier la France.
    Le 19 juin est désormais un jour férié fédéral aux Usa pour marquer la fin de l’esclavage des noirs. C’est le « Juneteenth » qui fait référence l’émancipation des noirs au Texas le 19 juin 1865 et la fin légale de cette soumission. Ce jour de juin 1865 l’armée unioniste annonçait aux noirs texans de Galveston qu’ils étaient libres depuis le 1er janvier 1863, soit depuis plus de deux ans. Biden déclare à ce titre que « les grandes nations n’oublient pas les jours douloureux » Il ajoute que l’émancipation des noirs restent à construire y compris au sein même des logiques bureaucratiques de toutes les structures décisionnelles américaines.
    Quelques semaines après avoir remémoré le massacre de Tulsa survenu du 31 au 1er juin où une bourgeoisie noire avait été éradiqué avec des moyens miliaires, Biden montre la nécessité d’affronter, d’accompagner l’histoire pour mieux dépasser les souffrances et fabriquer dans la durée un vivre ensemble qui fait sens.
    Le contraste avec la France est effarant. Le Président Emmanuel Macron a quasi déifié la mémoire de Napoléon que tous les manuels d’histoire non français présentent comme un dictateur qui réduit le droit des femmes et rétablis l’esclavage à contrecourant de la prise de conscience mondiale de son inhumanité. Par la suite, il a uniquement déposé une gerbe à l’occasion de la Commémoration des abolitions de l’esclavage le 10 mai 2021, faisant de lui le seul président qui marginalise officiellement cette mémoire. Alors que les agressions diffusées et donc assumées contre les noirs sur les réseaux sociaux, l’absence de discours mobilisateur le 10 mai pour une concorde ne peut rester sans interprétation. Les racistes de tout bord, portés par le culte médiatique du RN dans un contexte de défiance vis-à-vis de "l’étranger" y voient à minima un encouragement.
    En m'appuyant sur un réseaux d'acteurs associatifs j'ai instauré dans le Nord la Commémoration des abolitions de l'esclavage et fait venir des personnalités comme Christiane Taubira, Alain Guédé, Eli Domota, vu venir Lilian Thuram, et bien d'autres. Cette commémoration demeure et les acteurs qui en ont la charge aujourd'hui doivent faire face à une démobilisation des représentations locales de l'Etat. Ce constat est heureusement différent dans d'autres régions comma la métropole Nantaise.  Quoi qu'il en soit, quand le sommet de l'Etat aborde avec désinvolture cette phase de l'histoire, on ne peut trouver meilleure engrais pour les ronces de la discorde.
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    oe Biden, montre la voie. Il note que la route est encore longue et qu’il y a encore beaucoup de problématiques comme l’indemnisation des descendants d’esclaves. Mais en affrontant les conséquences de l’histoire, Biden aide à fabriquer une mémoire collective. C’est tout ce que Macron ne veut pas faire alors qu’il a été élu en autre, avec cet espoir.

  • Statistique du Blog et perspectives 2007.

    medium_Statistiques.jpgTraiter comme nous le faisons de l’adventisme, comme point d’observation de la réalité sociale peut paraître saugrenu. Pourtant si votre assiduité à Sociologiser ne peut être interprétée en ce sens, les visites croissantes marquent un intérêt pour notre démarche. Vous êtes près de 150 (147 exactement) tous les jours à lire l’une des 90 notes publiées depuis l’ouverture en Avril 2006. Tous les mois près de 3 000 internautes différents feuillettent plus de 9000 pages ! Le vendredi l’audience culmine. Des mots comme "Adventisme", "sabbat", "Ecole du sabbat", "Ellen White", "Sectes" Religion adventiste", "Eglise Adventiste", conduisent depuis Google, Altavista et Wikipedia les internautes sur Sociologiser. Dès 152 internautes du premiers mois au plus de 3000 mensuellement présents sur le blog beaucoup de choses ont évolué.

  • Institut Musulman Avicenne de Lille.

    L’institut Avicenne, du nom de ce penseur Musulman transdisciplinaire dont les apports sont encore à explorer, vient d’ouvrir à Lille. Celle-ci ambitionne un rayonnement international et propose de participer, dans le cadre de la République française à la formation et à la recherche sur la culture musulmane, au sens large, avec une dominante religieuse.

  • Entretien de Janine Tavernier au Monde

    medium_Tavernier.jpgJ’ai beaucoup critiqué ici implicitement ou explicitement le travail d’organisations dites anti-sectes. En effet celles-ci usent d’une logique qu’elle dénonce, à savoir une vision dualiste et simpliste du monde religieux, refusant toute ouverture vers toute autre discours que le sien, considérant les sociologues comme des silencieux complices, voir des promoteurs de groupes dangereux. Ces derniers ont une vision pathologique du religieux. Les groupes, parce qu’ils sont minoritaires et/ou nouveau sont perçus comme des fléaux, des fluxions sociales, qui peuvent se diffuser dans l’ensemble de la société. Comme une épidémie il faudrait donc les combattre !

  • La question du lavage de cerveau et les groupes religieux minoritaires de confessants. Autour de l’ouvrage de Dick Antho

    medium_lavage_de_cerveau.jpgAu cœur du débat sur les sectes il y a la réfutation du caractère volontaire des conversions religieuses, au profit de la notion de lavage de cerveau. Sans le dire c’est à partir de cette dernière que s’établissent toutes les autres notions présentes dans le débat comme : la manipulation, la dangerosité, etc. L’ouvrage de Dirck Anthony et Massimo Introvigne le lavage de cerveau : mythe ou réalité, permet de faire le point sur la question (L’Harmattan, 2006). Je vous propose une réflexion issue de l’ouvrage et qui met en évidence 1/ l’émergence récente de la notion de lavage de cerveau, 2/son application polémique aux groupes religieux minoritaires comme le présente les auteurs, pour ensuite, 3/, voir comment cette notion réinterroge le rapport à l’adhésion (conversion et lavage de cerveau) et plus généralement aux groupes religieux minoritaires se voulant constitués de confessants.

    La note elle est téléchargeable en pdf

  • A lire sur le blog de Yannick Fer

    L’aire pacifique prend une place importante dans la construction des représentations adventistes. La célèbre histoire de la révolte du Bounty n’y est pas étrangère. Dans les églises adventistes l’ouvrage du même nom est très lu. Je me rappelle d’ailleurs, aux Antilles, à l’Ecole du Sabbat de Pointe-Noire en Guadeloupe, des animateurs racontaient les péripéties des mutins comme une véritable saga.

    En juin 2005, la Chaîne d’information adventiste relatait de nouveau, au travers du portrait d’un couple pastoral, Michael et Anne Browning, la permanence de l’implication adventiste dans cette partie du globe. Plus précisément, l’Adventsit News Network marque la place de « Pitcairn (…) et les habitants de cette colonie britannique du Pacifique Sud - qui fut autrefois avant-poste de l'adventisme - éprouvent toujours un "grand respect" pour l'Église ».

    L’histoire de Pitcairn est fortement imbriquée à l’adventisme. Au travers des bulletins missionnaires, qui sont des diffusions officielles au sein des églises adventistes des succès prosélytes (au sens positif) du groupe, Pitcairn a participé au renforcement des valeurs missionnaires adventistes. Dans son blog, Yannick Fer permet de mieux comprendre le lien entre adventisme et pacifique au travers de Pitcairn.